L'histoire :
Après avoir de nouveau juré son amour à Lucie, Kaïto retourne voir Mikaru. Cette dernière a préparé un bon ragoût au garçon en espérant que cela va le convaincre de rester avec elle. Hélas, Kaïto lui répète qu’il est amoureux de Lucie et que rien au monde ne pourra changer ses sentiments. Envahie par la tristesse et le désespoir, Mikaru pique alors une crise et se met à hurler qu’elle en a marre de vivre puisque personne ne l’aime et qu’elle tombe sans cesse malade. En entendant les cris de sa sœur, Rihito accourt et s’inquiète de voir la demoiselle dans un tel état. Mikaru sent qu’elle inspire de la pitié à Kaito et Rihito qui ne savent pas quoi dire pour lui remonter le moral. Un peu plus tard, Mikaru est en train de dormir pendant que Kaïto veille à son chevet. Soudain, Mikel apparaît dans la chambre et propose à Mikaru de la libérer de son immense peine. La jeune fille accepte de se laisser guider par la créature aux allures d’ange sans se douter des terribles conséquences que cela va avoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu attendre ce sixième volume pour voir la narration devenir relativement fluide : on remarque encore quelques transitions abruptes de temps en temps mais, globalement, l’histoire se lit plutôt facilement. Quant au récit en lui-même, il s’agit ici de la conclusion du scénario principal de la série car le volume suivant sera en fait une compilation d’histoires annexes. Ici, les sirènes vont donc devoir affronter Mikel, la créature ailée, et redonner de l’espoir à Mikaru. Si le combat final est un peu long à se mettre en place, l’affrontement est quant à lui déjà plus intéressant. Non seulement on découvre qui est réellement Mikel, mais on apprend également la vérité sur la nature de Mikaru et Rihito tout en ayant le droit à beaucoup d’action puisque les sirènes ne vont pas se contenter de chanter pour tenter de gagner la bataille. Du coup, c’est la première fois que l’on ressent réellement le suspense, et les émotions des personnages parviennent assez facilement à nous toucher. Néanmoins, on regrette que certains rebondissements soient un peu trop rapides (comme la déclaration de Hanon) ainsi que la présence de plusieurs fautes d’adaptation des textes (personnage masculin qui parle au féminin, oublis de mots...). Si le volet précédent ne nous avait pas convaincus, celui-ci relève la donne et nous réconcilie avec le titre, ce qui est fort appréciable, mais un peu trop tardif.