L'histoire :
Lorsqu’il était enfant, Satoshi Tajiri se passionnait pour les insectes. Vivant en banlieue de Tokyo, il put s’adonner à sa passion tout son saoul en allant chasser ces petites bestioles dans la forêt. Pour en attraper le plus possible, le garçon se mit à étudier : grâce aux livres, il comprit le mode de vie de ses insectes préférés et put réaliser des pièges malins pour les capturer. Il développa ainsi un goût du défi et un amour des études, tout aussi fort que son attrait pour les insectes. Au collège, il découvrit l’existence des jeux vidéo et des bornes d’arcade. Satoshi devint vite accroc et s’investit à fond. Il ignorait encore que toutes ses passions allaient le pousser à créer un jeu vidéo qui deviendrait un succès planétaire : Pokémon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’on soit petit ou grand, amateur de jeux vidéo ou non, on a forcément entendu parler de Pokémon qui est bien plus qu’un simple jeu. Le phénomène a donné lieu à de nombreuses suites et dérivés. Mais comment est née l’idée de Pokémon ? Qui est l’homme derrière ce coup de génie ? C’est ce que nous propose de découvrir cet ouvrage en nous retraçant la vie de Satoshi Tajiri : de sa passion des insectes à celles des jeux vidéo, en passant par son goût des études et son investissement extrême, Satoshi Tajiri fait montre de prédispositions pour la création de jeux, et l’accent est bien mis sur ce qui lui a permis d’évoluer dans ce sens. Bien entendu, il lui faudra du travail, beaucoup de réflexion et une équipe pour y parvenir, mais sa force de caractère et son aptitude à rebondir sont vraiment à souligner. De plus, on apprend comment fonctionne son esprit, sa manière de travailler et plein d’autres petits détails très intéressants. Le tout se complète en outre d'une postface de Shigeru Miyamoto, rien que cela ! Graphiquement, Akira Tanaka livre une prestation à la hauteur, à la fois dans les pages couleurs et dans les autres, avec un trait assez réaliste. On remarque que les personnages reçoivent au passage un traitement de « beaugossitude », mais cela prête plutôt à sourire. En tout cas, voilà une bonne découverte qui nous plonge dans des coulisses très intéressantes.