L'histoire :
Depuis que Tsukasa l’a plaquée car il est persuadé qu’elle aime en fait Kazuma, Midori ne sait plus où elle en est. Elle sait qu’elle était sincère quand elle a dit à Tsukasa qu’elle était amoureuse de lui mais ne comprend pas pourquoi elle avait eu une pensée pour Kazuma à ce moment. A l’entraînement, la demoiselle est tellement triste qu’elle ne parvient plus à jouer correctement, ce qui inquiète ses camarades. Ceux-ci décident donc de venir avec elle au chevet de Kazuma qui leur annonce qu’il va devoir changer d’hôpital car il n’y a pas de spécialiste dans le département qui soit capable de guérir son genou. En entendant cela, Midori est encore plus abattue et se sent complètement déboussolée. Un mois plus tard, les éliminatoires du championnat d’hiver débutent et Midori, toujours en proie au chagrin, ne parvient plus à jouer comme avant, à tel point qu’elle se fait remplacer par un autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tsukasa ayant quitté Midori dans le volet précédent, il n’est absolument pas surprenant de voir ici que la demoiselle réalise qu’elle a des sentiments pour Kazuma. Ainsi, la première moitié de ce volume s’articule autour du duo et de la déclaration de Midori. Malheureusement, tout se déroule sans surprise et les personnages minaudent trop pour nous émouvoir : du coup, on observe tout cela avec un ennui certain. Quant à la deuxième partie, celle-ci se montre expéditive car elle enchaine la finale du tournoi, plusieurs bonds dans le temps, et arrive même jusqu’au mariage de Midori et à la présentation de sa fille. Là encore, le résultat n’est pas convaincant : on a l’impression d’assister à une suite de situations finales comme si l’auteur les avait ajoutées juste pour le principe sans se soucier du rythme. En dehors du fait que tout cela est d’un prévisible incommensurable (dès le début de la série, on savait avec qui Midori allait finir puisque c’était annoncé), le flot de sentiments est tellement énorme que cela en devient risible. En fait, si on doit trouver un intérêt à cette conclusion, c’est qu’elle reflète bien la série et son inutilité.