L'histoire :
17 ans avant la grande guerre sainte, Sisyphe, Rasgado, et Aspros ne sont encore qu’apprentis chevaliers et tous trois prétendants à des armures d’or. Envoyés en mission ensemble, ceux-ci doivent surveiller un village en attendant l’arrivée du chevalier d’or le plus puissant du sanctuaire, Illias du lion. Soudain, un groupe de guerriers centaures surgit et attaque le village. Immédiatement, Sisyphe et Rasgado veulent se porter au secours des humains, mais Aspros les arrête : leur mission consiste uniquement à surveiller et le sanctuaire ne les a pas autorisés à se battre ! Si Aspros ne veut pas risquer une sanction si près de son sacre, Rasgado et Sisyphe ne peuvent pas supporter plus longtemps de laisser des gens se faire tuer sans intervenir et se lancent dans la bataille. Sisyphe, qui est le petit frère d’Illias, veut absolument prouver sa valeur mais, lorsqu’un spectre d’Hadès surgit, les deux aspirants chevaliers se font instantanément écraser. Heureusement, Illias arrive enfin et se défait des ennemis. Par la suite, Illias tente d’aider son frère à achever son entraînement, mais surtout à se débarrasser de ses doutes et à véritablement trouver sa voie. Mais Sisyphe reste bloqué par son admiration et ses complexes face à son frère, ce qui menace de le faire basculer du côté obscur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si ce volet est dédié à Sisyphe, qui deviendra au cours du récit le chevalier d’or du sagittaire, il n’est pas le seul chevalier d’or au centre du récit. Si on exclut Rasgado et Aspros, respectivement prétendants aux armures d’or du taureau et des gémeaux, qui font quelques apparitions, Illias le chevalier d’or du lion (qui officiait avant le début de la guerre sainte) y tient en effet une place centrale. Grand frère de Sisyphe, celui-ci est chevalier d’or depuis un certain temps, et non des moindres puisqu’il est considéré comme le plus puissant d’entre tous. Voir ainsi un chevalier d’or à la période où il acquiert son armure, peu sûr de lui et emprunt au doute, est vraiment sympathique, tout comme l’est le fait d’en apprendre enfin plus sur le sagittaire, un chevalier habituellement assez peu mis en avant quelle que soit l’époque du récit. L’histoire de Sisyphe (et de son frère, du coup) possède quelques originalités appréciables, et les graphismes ne sont pas en reste avec un nombre record d’amures d’or différentes représentées dans ces chapitres. Bref, encore une chronique réussie.