L'histoire :
Depuis douze années que la guerre sainte est terminée, le chevalier d’or Dôko de la balance est resté à méditer à la montagne des cinq pics, assis sans bouger devant la cascade de Rôzan. Aujourd’hui, six mois après sa dernière visite, Hao est venu ravitailler Dôko, qui n’a pas bougé d’un cheveu depuis la dernière visite de son ami. Hao est venu avec sa fille Yilin et Dôko explique à la jeune fille qu’il est un gardien qui attend pour les décennies, voire même les siècles à venir, que la déesse Athéna ait de nouveau besoin de lui. En attendant, un pouvoir spécial permet à son cœur de n’avoir autant de battements annuels que le nombre quotidien d’un cœur, ce qui fait qu’il ne vieillit que d’un jour par an. Le soir venu, alors que tous trois s’apprêtent à dîner, un groupe armé surgit et s’en prend à Dôko. Ces derniers ont un tatouage dans le dos : ce sont des soldats Taonias qui viennent de la contrée des Sennins, la mère patrie de Dôko. Ceux-ci sont censés être des défenseurs de la paix, mais il semblerait qu’ils soient passés du côté du Mal. Qui plus est, Dôko a la surprise de découvrir que le chef de l’escadron ressemble comme deux gouttes d’eau à Tenma de Pégase...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième opus étant dédié à l’un des chevaliers d’or les plus populaires de tous les temps (et c’est le cas de le dire puisqu’il s’agit du même entre de la précédente guerre sainte de la série Lost Canvas que de celle à venir de la série originelle de Saint Seiya), autant dire qu’on plaçait beaucoup d’attentes dans celui-ci. Fort heureusement, Shiori Teshirogi ne nous déçoit pas en nous proposant cette fois une histoire qui sort des sentiers battus et dévoile très largement le passé du chevalier d’or de la balance. Levant également le voile sur le mystère de son tatouage qui apparaît et se modifie en fonction du la puissance du cosmos, le récit propose par ailleurs une nouvelle « caste » de chevaliers. Entre tout cela et un déroulement qui sait se montrer prenant, et ce même sans combat de grande envergure, on dévore donc le volume d’une traite. On reprochera juste une fin un peu rapide et peut-être aussi trop « facile », mais au final cela reste dans l’esprit de la série. Au dessin, la mangaka fournit un travail impressionnant, et les décors de la Chine ancienne et des animaux légendaires associés aux différents protagonistes ajoutent encore à la superbe des planches. En résumé, voilà un opus au top à tous points de vue et qui fait honneur au chevalier d’or de la balance !
