L'histoire :
Face à Gate Guard, Hakurei déclenche la puissance de l’armure de l’autel. Un brasier argenté se répand alors autour d’eux, mais le chevalier d’or n’est pas impressionné par ce qu’il considère comme une simple technique de chevalier d’argent. Il contre-attaque et pense s’être débarrassé de Hakurei, lorsqu’il tombe soudain à genoux. En réalité, l’attaque de Hakurei est en train de faire baisser la cosmo-énergie de son adversaire. C’est le véritable pouvoir du chevalier de l’autel, qui tient le rôle de substitut du Grand Pope et a ainsi le pouvoir de destituer tout chevalier de son armure ou du sa cosmo-énergie. Pourtant, Gate Guard refuse de s’avouer vaincu et, pour compenser, il utilise son énergie vitale : en l’augmentant à son paroxysme, il compte la consumer pour lancer une attaque dévastatrice qui tuera Hakurei en même temps que lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après 10 ans sur la licence Saint Seiya, Shiori Teshirogi tourne cette fois la page avec ce 41e volume (toutes séries confondues : Lost Canvas et Lost Canvas Chronicles). L’histoire de ce dernier tome est aussi celle de la fin de la Guerre Sainte de la jeunesse de Sage et Hakurei (soit celle d’avant celle de la série principale de Lost Canvas), et donc la suite du volume précédent dédié aux jumeaux. Ces derniers découvrent dans ces chapitres qui est réellement le Grand Pope et doivent même l’affronter. Tout le monde participe à cette dernière bataille : Athéna et ses chevaliers d’or restés fidèles, contre ceux dont l’esprit a été corrompu par les fairies. Ce sont donc principalement des affrontements qui ont lieu, que seules viennent rompre quelques toutes petites scènes de flash-backs. C’est bien entendu épique, mais on regrette tout de même que les combats soient presque tous centrés uniquement sur les jumeaux (on ne voit pas tellement les autres chevaliers combattre finalement) et manquent parfois de lisibilité dans leur mise en image, un reproche devenu trop souvent habituel dans la série. Il faut dire que la mangaka fournit des planches riches et complexes (parfois un peu trop, donc) ; de ce point de vue, la quantité de travail sera restée toujours aussi impressionnante de la première à la dernière page. Probablement dû au format one-shot, le développement du récit manque parfois de s’attarder un peu sur certains passages, aussi l’émotion ne passe-t-elle pas autant qu’elle le pourrait. Cet opus reste néanmoins intéressant et conclut ces chroniques honorablement.