L'histoire :
Pour mettre fin à son combat avec Kagaho du Bénou, le chevalier d’or de la balance utilise la technique ultime de son défunt maître, l’ultime dragon : enserrant son ennemi par derrière, il s’élance en direction de l’espace afin que le frottement de l’atmosphère réduise leur armure en cendres et les tuent tous les deux. Kagaho ne comprend pas ce sacrifice et Dôko lui explique alors qu’après avoir vu son passé, même si Kagaho est son ennemi, il sait qu’il y a du bon quelque part en lui et qu’il refuse donc de le laisser mourir seul... De leur côté, Tenma, le chevalier d’or Régulus et Sasha vont bientôt croiser la route de Pandore. Cette dernière est venue dans la maison de Saturne afin de récupérer Rhadamanthe qui s’est isolé après avoir été touché par le sang d’Hadès. Mais sur place, Pandore a trouvé la résistance du meilleur soldat de Rhadamanthe, Valentine, qui refusa de la laisser voir son maître. Un combat eut alors lieu, avant que Rhadamanthe ne sorte finalement de sa retraite, plus puissant que jamais grâce au sang d’Hadès, et c’est à lui que le groupe de chevaliers va avoir affaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours dans la très bonne lancée des tomes précédents, ce 21ème opus se montre lui aussi assez prenant et enchaîne les affrontements majeurs. Tout d’abord, on a droit à la fin du dernier combat du spectre Kagaho du Bénou contre le chevalier d’or Dôko de la balance, puis à Pandore contre un autre spectre du nom de Valentine, et enfin à l’affrontement entre le groupe de Sasha, Tenma et Régulus contre Pandore et un Rhadamanthe boosté au sang d’Hadès. En plus du fait qu’il s’agisse de personnages majeurs, le dernier combat nous amène aussi des révélations sur Pandore et Tenma, notamment grâce à l’arrivée impromptue de Méphistophélès. Ce personnage qui apparaît régulièrement depuis quelques temps fait à chaque fois totalement changer le cours des événements en seulement quelques instants et cela ajoute un réel intérêt à l’intrigue. Qui plus est, Athéna revêt enfin son armure pour se battre, ce qui donne lieu à des passages intéressants. Shiori Teshirogi nous offre comme toujours de très belle planches, même si certaines sont comme d’habitude un peu surchargées. L’une d’entre elles est par ailleurs un peu fouillis, et une autre pose un problème de cohérence dans l’ordre des bulles, mais pour le reste, la mangaka remplit son office efficacement. Un petit bémol sur le papier néanmoins qui, sans être réellement mauvais, ne semble pas être d’aussi bonne qualité que sur d’autres titres de l’éditeur. En tout cas, voilà un tome prenant de bout en bout et qui augure du bon pour la suite.