L'histoire :
XVIIIème siècle. Cherchant à savoir ce qu’il se passe dans cet endroit où de nombreux spectres d’Hades se sont regroupés, Dôko et Shion, chevaliers d’or de la balance et du bélier, accompagnés de quelques chevaliers de bronze dont Tenma de la constellation de Pégase, arrivent dans une petite ville de campagne à feu et à sang. C’est là que Tenma a grandi aux côtés de son ami Alone et de la sœur de ce dernier, Sasha. Deux ans plus tôt, tous deux y vivaient encore tranquillement. Etant orphelins, Alone, dont le cœur était pur, avait choisi la voie de la peinture et de la foi, alors que Tenma, fougueux et décidé, se battait souvent avec ceux qui les méprisaient. Un jour, le chevalier d’or de la balance rencontra Tenma et vit de quels exploits il était capable pour protéger ses amis. Dôko l’emmena alors en Grèce pour qu’il devienne un chevalier de bronze d’Athéna afin de pouvoir protéger encore plus de monde. Là, Tenma eut la surprise de retrouver Sasha… De son côté, Alone se vit approché par l’évêque de la cathédrale de la forêt, fortement intéressé par ses peintures. Celui-ci, épaulé par une jeune femme nommée Pandore, pris alors en main le jeune homme… Maintenant que deux années ont passé, Tenma, au milieu de son village en flammes et des cadavres de ses amis, retrouve son ami Alone. Mais celui-ci est à l’origine de la destruction qui les entoure car il est devenu la réincarnation d’Hadès !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Indéniablement, ce manga gomme beaucoup de défauts de la série d’origine : dessins élégants, personnages stylés et différentiables même sans armure, cadrages et perspectives maîtrisés, mise en scène et effets de style réussis… Mais on sent néanmoins énormément transparaître le fanatisme de l’auteur pour l’œuvre de Masami Kuramada. Les poses sont identiques, ainsi que certains plans de présentation des personnages, et le nekketsu coule à foison. Jusqu’au tramage utilisé qui semble être le même. D’ailleurs, le fait que Kuramada supervise lui-même l’histoire se ressent aussi : les rebondissements et les phases d’action sont similaires à ceux que l’on pouvait trouver dans la série d’origine. Pourtant, ce manga est bien meilleur que l’œuvre dont il est tiré, et aussi que la seconde série de Saint Seiya parue en France, Episode G (Panini). Le scénario démarre assez vite, peut-être un peu trop, et Shiori Teshirogi ne tombe pas dans le piège des chapitres inutiles à rallonge. Le gros point appréciable est surtout qu’Athéna n’est pas la potiche habituelle avec un Q.I. de dinde. Celle-ci semble en effet plus dégourdie. Bref, ce premier tome est une réussite et saura même être apprécié par ceux que la série originelle avait pu rebuter.