L'histoire :
Quelques temps avant les derniers événements, un petit groupe de chevaliers d’argent avait été envoyé par Athéna en Italie pour vérifier les dires comme quoi les spectres d’Hadès se réuniraient actuellement dans cette partie du monde. Malheureusement, seuls trois des chevaliers missionnés revinrent faire leur rapport, tous les autres étant décédés sur place. Les chevaliers de la constellation de la flèche, du cocher et du cerbère s’adressèrent alors à Athéna pour lui apprendre la funeste nouvelle, indiquant qu’aucun d’eux n’avait survécu. La formulation avait de quoi surprendre, et pour cause : tous trois révélèrent alors leur vraie nature et tentèrent de tuer Athéna. Ceux-ci étaient en effet devenus à leur tour des spectres d’Hadès après leur passage dans le monde des morts. Mais les chevaliers d’or de la balance et du bélier se dressèrent alors pour protéger Athéna et durent mettre fin à la vie de ceux qui furent autrefois leurs camarades. Désireux de prendre leur revanche contre Hadès et son armée les ayant obligé à tuer leurs amis de leurs propres mains, les deux chevaliers d’or demandèrent alors à Athéna de bien vouloir les laisser partir pour l’Italie avec un nouveau groupe de chevaliers. C’est ainsi que Dôko et Tenma devaient retourner dans la ville natale de ce dernier qu’ils avaient quitté deux ans plus tôt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le premier volume qui commençait presque directement par les retrouvailles tragiques entre Tenma, le chevalier Pégase, et Alone, l’incarnation terrestre d’Hadès, ce second tome termine le bond de deux ans en arrière entamé tout de suite après. On comprend donc mieux comment les événements ont pu prendre la tournure entre-aperçue précédemment et l’on plonge enfin de plein pied dans l’histoire « présente ». Et la surprise est que l’on abandonne finalement quelque peu Pégase pour suivre le chevalier de la Licorne ne se rendant ni plus ni moins que dans les enfers… Contrairement à la série originale - la comparaison reste obligée -, le scénario avance donc assez vite et les scènes inutiles ont disparu. Les graphismes sont assez bons et c’est la première fois que l’on parcourt des graphismes « Saint Seiya » avec autant de plaisir : mise en scène travaillée, graphismes précis, proportions respectées, personnages ultra-charismatiques et classes, décors soignés mais parfois un peu absents…Bref, du lourd à apprécier à sa juste valeur.