L'histoire :
Le groupe de Jio, dans les ruines des grilles, se trouve face à Gômon, une sorte d’O-parts vivant se présentant sous la forme d’une porte géante. Ce dernier leur annonce que, pour qu’ils puissent passer et ainsi éviter de se faire écraser par les murs alentours qui se rapprochent d’eux inexorablement, ils devront gagner une sorte de jeu-énigme chiffré… De leur côté, Ball, Amidaba et Jojomaru continuent d’avancer dans les ruines des sons et les diverses épreuves basées sur l’univers musical ne sont finalement qu’une formalité pour Ball car ce dernier possède l’oreille absolue. Mais chacun de ces passages est par contre un vrai calvaire pour Amidaba… Dans les ruines des ailes, Cross et compagnie se débâtent avec des pièges mortels basés sur l’aptitude des visiteurs à passer par-dessus les obstacles. Finalement, les diverses fosses remplies de pieux et autres amusements du même acabit ne sont pas si terribles pour Ruby, habituée à ce genre de problèmes de par son métier de chasseuse de trésors. Mais le groupe arrive bientôt devant une énigme d’un niveau supérieur… Quant au groupe de Kirin, le voici dans une salle où chacun d’eux va devoir affronter la matérialisation de sa plus grande peur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme pas mal de shônens du même type, Satan 666 s’inscrit dans la lignée des œuvres au nombre incalculable de protagonistes et de rebondissements en tous genres. Autant dire que si vous avez raté un volume, vous risquez fortement d’être perdus ! Dans ce dix-septième opus, les quatre groupes continuent leur périple à l’intérieur du corps de Nahémar, l’un des éléments de la cabale inversée. Chacun de ces groupes doit affronter divers périples de manière plus ou moins thématique en fonction du lieu dans lequel il se trouve. De ce point de vue, l’originalité est là et l’auteur continue de ne pas trop se prendre au sérieux, ce qui donne quelques passages loufoques. Néanmoins, on assiste à une succession d’épreuves qui ne se démarquent pas trop des poncifs habituels, avec notamment un classique du genre lorsque certains des héros doivent par exemple affronter la matérialisation de leur plus grande peur. Comme d’habitude, rien de très original mais on assiste tout de même dans ce tome au duel fratricide final entre Kirin et Kujaku, ainsi qu’aux retrouvailles entre Kyte et Yuria. Ce sont surtout ces deux événements, couplés aux flashbacks qui leur sont associés, qui font l’intérêt des présents chapitres, plus que l’avancée (minime) de l’aventure en elle-même. Les planches gardent cet aspect moyennement travaillé mais l’auteur nous offre malgré tout quelques bonnes surprises grâce à un découpage et une mise en scène originale. Un bon volume pour une série qu’on réservera tout de même principalement aux 12-14 ans.
