L'histoire :
Les équipes auparavant disséminées dans Nahemar sont maintenant presque toutes réunies et il y a même un nouveau membre, Spika, qui a décidé de rester auprès de Futomomotarô. C’est d’ailleurs elle qui leur annonce qu’ils sont maintenant devant l’entrée du quartier général de Zenom et qu’elle est quant à elle l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, ce qui ne manque pas de créer un instant de panique ! Cross leur apprend également qu’Amaterasu Miko est devenue elle-même le vaisseau Shin… En arrivant devant le généralissime Zenom, une surprise de plus les attend pourtant : Ruby reconnaît en leur ennemi son propre père, Zeckt Crescent. Mais ce dernier ne semble pas comprendre de quoi elle parle et rejette tout lien familial avec la jeune femme avant d’attaquer le groupe à l’aide de son orgue géant. Le son est si fort qu’il les oblige à se boucher les oreilles sans rien pouvoir faire d’autre, et Zenom en profite pour emmener Cross sur le lieu de stockage de la cabale inversée et l’obliger à lâcher son élément, la séphira Lilith, avant de repartir et de le laisser seul. Zenom explique ensuite au reste du groupe pourquoi il doit rassembler tous les éléments de la cabale malgré le fait que Stea n’existe plus : un être plus puissant encore qu’Amaterasu Miko veut s’emparer de la puissance des deux cabales. Il s’agit de Satan, l’élément de la cabale enfermé à l’intérieur de Jio…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après dix-huit tomes aux rebondissements permanents et aux très nombreux protagonistes et combats, voici enfin la conclusion de cette série qui, partant d’un concept simple mais relativement original, a su au fil du temps se créer un background et une genèse (que l’on découvre finalement ici) assez intéressants. Malgré l’aspect et l’ambiance foncièrement shônen de l’ensemble, on a tout de même le droit à des rebondissements originaux dans les derniers chapitres (le grand méchant de la série n’est pas forcément celui qu’on attendait), mais la fin à la DBZ est peut-être un peu trop rapide et surtout un peu trop facile et classique. Néanmoins, l’auteur nous évite le full happy end d’une manière intéressante qui, si elle conclue effectivement la série, laisse une porte ouverte à de nombreuses interrogations tout en fermant certaines voies. Au fil du temps, le frère de l’auteur de Naruto aura indéniablement évolué dans un style différent pour parvenir à un niveau tout à fait satisfaisant, ce qui n’était pas toujours le cas au début de la série. Néanmoins, ces chapitres présentent encore des irrégularités probablement dues au rythme et à la somme de travail de leur auteur. Ainsi, certaines planches sont très travaillées et d’autres manquent quelques peu de finitions. Quoi qu’il en soit, on passe un bon dernier moment en compagnie de nos héros, même s’il est vrai que l’auteur aurait pu développer sa fin un petit peu plus. Mais, le système japonais étant ce qu’il est, que ce soit pour passer à la série suivante en concluant celle-ci au plus vite, ou alors car les prévisions de l’auteur en terme de nombre de chapitres à produire étaient erronées, le fait est que l’histoire se termine ici. Sans être des plus mémorables, ladite fin est tout de même satisfaisante et on ne regrette pas d’avoir suivi l’auteur tout au long de cette aventure.