L'histoire :
- Nobara a été contactée pour résoudre une affaire de disparition au sein d’une école. Vu les circonstances, la jeune femme pense qu’il s’agit de l’œuvre d’un yôkai. Accompagnée de Sorinozuka, elle se rend sur place et attend que le yôkai se montre de lui-même, attiré par leur sang d’héritier. A la tombée de la nuit, celui-ci se montre effectivement. Il s’agit d’un « tanuki tireur de manche » qui a piégé la disparue, Maki, dans ses souvenirs. La seule solution pour Nobara et Sorinozuka est de se faire prendre eux aussi afin de pouvoir retrouver Maki avant d’affronter le tanuki... - Pour le réveillon du nouvel an, Ririchiyo a emmené Miketsukami avec elle à la résidence familiale car sinon le jeune homme allait rester seul à la maison Ayakashi. Une fois sur place, la jeune fille et son secret service apprennent qu’ils sont convoqués par la vénérable Satorigahara, la représentante et en quelque sorte la dirigeante des héritiers yôkai. Capable de lire dans le cœur des gens, c’est cette dernière qui a d’ailleurs créé la maison Ayakashi. Que peut-elle bien leur vouloir ? Pendant ce temps, Roromiya est attaquée par un groupe de différents yôkai. A moins qu’ils ne soient dirigés par un chef puissant, ce genre de regroupement n’est pas censé arriver. La jeune fille est à l’hôpital dans le coma lorsque Ririchiyo et Miketsukami reviennent en urgence. Watanuki est hors de lui et reporte sa colère sur les autres membres de la maison Ayakashi. Peu après, Roromiya reprend conscience et s’enfuit de l’hôpital. Elle retourne dans le parc où elle a été agressée mais prend sa forme yôkai. Hélas, elle n’arrive plus à reprendre forme humaine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De manière très inattendue, ce 4ème volet marque la fin du premier cycle du scénario. Après une histoire courte où l’on voit Nobara et Sorinozuka résoudre une affaire paranormale, le récit revient sur Ririchiyo et Miketsukami. A l’occasion du réveillon de la saint Sylvestre, tous deux se rendent à la résidence de la famille de Ririchiyo mais ils sont alors convoqués par la dirigeante des héritiers yôkai. Cette dernière, Satorigahara, a le pouvoir de lire dans le cœur de tous ceux qui l’entourent et est aussi la créatrice de la maison Ayakashi. En plus de quelques révélations de sa part, cela donne l’occasion aux tourtereaux d’en apprendre un peu plus sur leur situation, et cela permet également au lecteur de mieux comprendre comment est structuré le monde des héritiers. Mais ces événements ne sont que les prémices de la tragédie qui va se jouer ensuite : Roromiya est agressée par un groupe de yôkai et souffre après cela d’une malédiction qui la transforme petit à petit en pur yôkai (sans sa partie humaine donc). Tous les habitants de la maison Ayakashi vont s’allier pour lutter contre le groupe de yôkai et surtout leur chef, héritier lui aussi, qui ont causé cela. Malheureusement cela va très mal tourner... Comme d’habitude, l’auteur nous prend au dépourvu avec la tournure de son récit. La fin en particulier est plus qu’inattendue : c’est un véritable choc, au point qu’on se demande même le temps d’un instant si c’est la fin de la série. Pourtant, l’histoire doit continuer dans les prochains tomes et, en postface, l’auteur explique que tout ce qu’elle a fait jusqu’ici n’était qu’un prologue en prévision de la suite. Ces quatre premiers tomes n’étaient donc qu’une longue introduction, et cela laisse circonspect... On regrettera par contre que la dernière partie du dernier chapitre soit aussi peu claire : s’agit-il d’une scène future (et dans ce cas comment l’expliquer ? Réincarnation ?) ou bien ces quatre tomes de prologue n’étaient-ils qu’une vision de l’avenir survenue d’un coup dans l’esprit de Ririchiyo ? La vieille Satorigahara a l’air d’en savoir plus sur tout cela : serait-ce sa vision de l’avenir qu’elle a transmise à Ririchiyo ? Bref, on reste dans l’expectative la plus totale une fois la dernière page tournée. Plus que jamais intrigué par cette fin de cycle assez inhabituelle, on sera en tout cas au rendez-vous pour découvrir ce que nous réserve la suite.