L'histoire :
Malgré les lettres envoyées par leurs équivalents du futur, les résidents de la maison Ayakashi n’ont pas su prédire les événements : cette fois, la parade nocturne n’a pas eu lieu chez eux comme ils l’attendaient, mais à la place ce sont toutes les autres maisons Ayakashi qui ont été attaquées. Suite à cela, le père de Ririchiyo est venu chercher cette dernière pour la ramener dans la demeure familiale. La séparation avec Miketsukami est brusque et difficile, et cela ne plaît d’ailleurs pas au père de la jeune fille qui considère le renard comme un héritier yôkai des plus vils. En quelques instants, les autres résidents reçoivent eux aussi des appels pour leur demander de rentrer et le groupe se retrouve éparpillé. Miketsukami avait décidé de rester jusqu’au retour de Ririchiyo qui lui avait demandé à voix basse de l’attendre, mais malheureusement sa famille le piège pour le faire emprisonner. Pendant ce temps, Shôkiin a retrouvé la trace d’Inugami et de la parade nocturne et se dresse face à lui. De plus, Shôkiin a passé ces derniers mois à voyager et à enquêter sur l’héritier yôkai et les raisons de la parade nocturne, et il se pourrait bien qu’il ait découvert ce qui se cache derrière ces événements...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Du lourd au programme dans ce dernier volume avant le lancement de la fin de l’histoire ! Pour commencer, après la séparation forcée du groupe, Shôkiin fait face à Inugami et amène une révélation de taille concernant l’éminence grise derrière l’héritier yôkai et la parade nocturne. A partir de là, on suit les autres héritiers séparés puis cherchant à se réunir à nouveau, tandis que les révélations qui viennent d’être faites planent en fond et nous font gamberger. La pression est latente mais néanmoins présente durant tout le volume, surtout qu’on ne sait pas ce qu’a donné l’affrontement entre Shôkiin et Inugami avant la toute fin. La mangaka sait doser l’aspect dramatique, tout comme le côté romantique de la séparation et des retrouvailles entre les différents membres d’Ayakashi. Un gros drame final nous laisse dans l’expectative du tome suivant car on sent d’ores et déjà que la machine est lancée et qu’elle n’épargnera personne sur son passage. Enfin, l’auteur termine ce dixième opus par quelques planches humoristiques qui contrebalancent avec justesse le cliffhanger qu’on vient juste de subir de plein fouet. Un opus réussi donc, et qui présage une suite qu’on redoute aussi triste que la fin de la première partie de la série.
