L'histoire :
Comme tous les matins, Momoko Kuzuryû s’entraîne dans les montagnes. Malheureusement, elle est faible et ne peut inverser que la moitié du cours de la cascade. Désespéré, son père décide de l’envoyer chez le clan Inuzuka afin qu’elle épouse leur héritier et qu’elle conçoive l’enfant le plus fort du monde avec lui. Au même moment, Kôshi Inuzuka se fait sermonner par son père qui ne comprend pas pourquoi son rejeton ne veut plus se battre et préfère étudier pour devenir procureur. C’est dans ce contexte que Momoko débarque comme une furie et se met à attaquer le père de Kôshi. Mais celui-ci finit pas la vaincre et la demoiselle ne peut qu’accepter sa défaite. Elle explique alors la raison de sa venue et Kôshi hallucine : bien que rivaux, leurs pères s’étaient promis de les marier pour donner naissance à l’enfant le plus fort du monde. Momoko demande alors à Kôshi de lui faire l’amour mais le jeune homme refuse. Néanmoins, Momoko n’a pas dit son dernier mot, d’autant plus que son futur beau-père est de son côté…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Soyons clairs : contrairement à ce que pourrait laisser penser son titre, Sumomomo Momomo n’a aucun lien avec Bobobo-bo Bo-bobo (chez Casterman), si ce n’est l’ambiance complètement barré. Il s’agit en fait de la première œuvre de Shinobu Ohtaka en France, comme au Japon d’ailleurs, et on peut dire que le début est sympathique et hilarant. La lecture est à la fois rythmée et agréable avec un savant mélange d’humour, d’action et d’amour ! Tous les protagonistes sont déjantés, que ce soit Kôshi, qui est obsédé par les textes de loi ou bien encore la mignonne petite Momoko, qui se transforme en furie très régulièrement... L’auteur a également pensé à ces messieurs puisqu’il y a pas mal de fan service, surtout lorsque Momoko harcèle sexuellement son fiancé. Tout cela est servi par des graphismes de qualité correcte : lignes dynamiques, énormément de tramage et des personnages très expressifs. Cependant, le découpage reste très classique, certaines scènes d’action manquent de fluidité, et l’auteur ne s’ennuie pas souvent avec le sens des proportions. Ce premier tome est donc très drôle et fort prometteur : on attend la suite pour confirmer ce potentiel.