L'histoire :
Les filles ont lancé un sondage qui consiste à élire le professeur le plus beau. En découvrant une affiche de ce concours, le professeur de sport, M. Nittai, se lamente dans son coin car il pense que les prouesses sportives valent plus que la beauté. Arrivent alors Iroha Miyamoto et son lieutenant, et la demoiselle lui tend un flacon dont le liquide lui permettra de se venger de Momoko. Le lendemain, en cours de sport, les élèves jouent au base-ball et Momoko fait une fois de plus montre d’une force incroyable, tant et si bien qu’elle manque de tuer Koshi. C’est alors qu’arrive M. Nittai, et celui-ci tente de provoquer Momoko en frappant une de ses balles. Les autres élèves lui expliquent alors qu’il est un naze et que la demoiselle retenait sa force depuis le coup précédent, mais cela ne fait qu’attiser la colère de Nittai qui leur envoie des battes de base-ball à la figure, les manquant de justesse. Le professeur se transforme ensuite en une montagne de muscles enragée tout en répétant pour la énième fois qu’il a participé aux jeux olympiques. Tous les lycéens commencent alors à s’enfuir mais Momoko va tenter de s’interposer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme son prédécesseur, ce deuxième volume est complètement barré et totalement hilarant. Les protagonistes sont tous cinglés, plus particulièrement les filles, et les situations sont aussi drôles qu’absurdes. L’arrivée d’un nouveau personnage principal (Iroha) et les nombreux rebondissements permettent à l’intrigue de maintenir un rythme soutenu et de créer encore plus de problèmes à Kôshi. De plus, les scènes d’action virent elles aussi dans le grand n’importe quoi et les combats sont à la fois délirants et impressionnants. Un regret tout de même concernant les scènes de fan service qui sont un peu moins osées que dans le tome un. Concernant les graphismes, le découpage sort de temps à autre de son classicisme et les décors sont un peu plus présents. Le tramage est utilisé avec abondance et, comme dans tout shônen qui se respecte, il y a beaucoup de lignes dynamiques. Toutefois, la qualité des dessins est toujours assez inconstante et passe régulièrement du correct au très moyen. Au final, ce deuxième volume confirme tout le potentiel qu’on avait décelé dans le premier opus et on attend le prochain avec hâte.
