L'histoire :
Mahiro et Yoshino sont allés voir Jun’Ichirô à propos de la princesse. Le garçon leur annonce alors que cette dernière est morte et relate ensuite son histoire. Il y a un mois et demi de cela, il reçut un appel de Samon Kusaribe lui demandant de venir dans sa demeure. En fait, Samon voulait que Jun’Ichirô atteste de la mort de la princesse en identifiant ses os et qu’il accepte de soutenir la résurrection de l’arbre de la destruction. Si Jun’Ichirô reconnût effectivement le squelette de la princesse, il refusa de rejoindre son camp car il doit absolument rester neutre. Après avoir raconté tout cela, Jun’Ichirô confie à Mahiro et Yoshino une mallette dans laquelle se trouve un talisman très particulier que la princesse lui avait demandé de conserver. Sur le trajet du retour, Mahiro et Yoshino communiquent avec la princesse via la poupée et la demoiselle ne comprend pas comment Jun’Ichirô a pu se laisser avoir par Samon. C’est alors que Yoshino remarque la présence de papillons et qu’un fruit fait son apparition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Peu convaincu par le précédent volume, c’est un peu à reculons que l’on ouvre celui-ci. Force est de reconnaître que la lecture est moins pénible car les citations shakespeariennes se sont calmées et la narration s’est légèrement améliorée. Néanmoins, le titre ne décolle pas pour autant et accumule les défauts. Déjà, les personnages ont des réactions toujours aussi improbables et sont très longs à la détente, mais on a également du mal avec le concept du frère qui doit forcément tomber amoureux de sa sœur puisqu’ils ne sont pas liés par le sang et que la demoiselle semble le provoquer volontairement. De plus, ils se répètent beaucoup ou s’éternisent sur des explications dispensables, ce qui alourdit les dialogues qui sont en plus parsemés d’une ou deux fautes d’orthographe. Quant à la révélation sur l’état de la princesse, on n’est absolument pas surpris et l’explication donnée est bancale. En fait, le plus intéressant est le commentaire de l’auteur en fin de volume car on apprend que l’intrigue emprunte aussi à une œuvre de Shakespeare (La tempête) et que le mangaka nous confie ne pas savoir vers quoi se dirige l’histoire, ce qui laisse craindre le pire pour la suite. Bref, cela renforce la mauvaise impression du premier volume et se montre peu engageant pour la suite...