L'histoire :
A l’extérieur de la barrière, Natsumura défait l’armée : il tue les soldats et réduit les tanks en cendres. Il a ainsi détruit 20% des forces de frappes quand Fräulein Yamamoto se dresse devant lui. La jeune femme a sur elle des talismans qui vont lui permettre de tenir tête au sorcier... De leur côté, Mahiro et Yoshino font face à Samon en attendant que l’assassin d’Aïka leur soit amené. Contre toute attente, Yoshino sort des grenades incapacitantes et s’en sert contre Mahiro. Samon ne comprend pas à quoi sert cette querelle entre les deux amis mais cela l’arrange car il peut ainsi gagner du temps. Yoshino attaque Mahiro avant de lui demander de rejoindre le camp de Hakaze : en échange, il lui dévoilera l’identité du petit ami de la défunte. En fait, Yoshino connaît un moyen de ramener la princesse auprès d’eux et aimerait que Mahiro l’aide. Celui-ci accepte d’écouter Yoshino mais à une condition : Yoshino doit le convaincre que la princesse peut vraiment être ramenée avant que l’assassin d’Aïka ne leur soit présenté...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent n’était pas intéressant mais celui-ci parvient à l’être encore moins car il ne se passe absolument rien. Le combat entre Natsumura et Fräulein Yamamoto ne dégage aucun suspense et se termine sans vraiment avoir de fin digne de ce nom : l’interruption de fin manque complètement de crédibilité et on n’arrive pas à être embarqué par le dynamisme dégagé par l’affrontement. Mais le pire vient du trio Yoshino/Mahiro/Samon car on assiste à une interminable discussion où ces personnages tentent chacun leur tour de bluffer, d’élaborer des théories et de gagner du temps. Malheureusement, cela plombe le rythme général, n’apporte aucune vraie révélation, et leurs propos manquent parfois de cohérence. De fait, on s’ennuie plus qu’autre chose et on a l’impression que l’auteur aussi essaye de gagner du temps, mais il créée surtout des longueurs. En ce qui concerne les graphismes, ceux-ci sont toujours de bonne qualité mais les personnages ont une trop forte propension à poser qui est assez ridicule. Même si le scénariste nous promet de déplacer le lieu l’action et de faire avancer les choses, il faut bien admettre que l’on n’a plus d’espoir pour la suite : cela tombe bien, l’éditeur propose de rembourser les trois premiers volumes en cas d’insatisfaction !