L'histoire :
Aya avoue de façon tout à fait naturelle à Shiori qu'elle a tué son père, et qu'il s'agit de la fameuse affaire de l'homme tué à Nagoya. Shiori est surprise mais ne remet pas en doute les dires de sa camarade. Au contraire, elle refuse de s'éloigner d'elle et semble très intéressée par son histoire. Elle demande donc à Aya de l'attendre à la fin des cours pour tout lui raconter. Aya est perplexe car elle ne comprend pas pourquoi cela est si facile de se confier à Shiori et craint de se sentir soulagée. Shiori parvient finalement à trouver les mots pour l'aider à parler. Si elle ne parle évidemment pas de son pouvoir, elle lui raconte néanmoins tout le reste...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si Shiori est facilement acceptée comme confidente par Aya, l'histoire ne perd pas de son intérêt. En effet, cela vient poser de nouvelles difficultés à la demoiselle qui réalise qu'elle a alors quelque chose à perdre en se dénonçant. Peu à peu, Aya perd sa transparence en se liant aux autres. La métaphore est évidente à saisir, mais ce n'est pas tout. D'autres questionnements et personnages vont évidemment se greffer à cela. La situation d'Aya trouve alors un équilibre fragile et c'est cela qui rend l'intrigue prenante. Les dessins, eux, restent un peu avares en décors, mais font le job malgré tout. Dans l'ensemble, l'histoire prend de bonnes couleurs.