L'histoire :
Kana se fait agresser au couteau par son harceleur. Aya accompagne la demoiselle à l’hôpital et n’en repart que lorsque la mère de la jeune fille arrive à son tour pour veiller sur Kana. Après cela, Aya rentre seule chez elle. Une fois à l’appartement, elle s’assoit dans un coin et ne bouge plus. C’est alors qu’elle a une vision de son père qui lui fait des reproches. Selon l’homme, Aya aurait dû se dénoncer car c’est de sa faute si Kana a été blessée : si elle avait prévenu la police au lieu de tester son pouvoir, la demoiselle aurait pu empêcher son amie de se retrouver dans cet état. Aya l’écoute sans prononcer un seul mot et réalise qu’elle ferait mieux de rester seule pour éviter de créer d’autres problèmes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Se sentant responsable de l’agression de Kana, Aya culpabilise et devient transparente pour rester seule. Dès lors, elle va errer sans réel but et Shiori la recherche... Globalement, il ne se passe pas grand-chose dans ce tome. Il y a énormément de balades contemplatives avec des planches où l’on voit parfois Aya. Graphiquement, c’est bien fait et on suit bien le chemin des personnages, même si ceux-ci n’ont pas toujours des traits plaisants. En revanche, le scénario est long, très long, pour peu de changement. Même s’il y a bien 2 ou 3 évènements intéressants, ceux-ci ne sont pas fracassants et ne parviennent pas à rythmer ce volume. L’ensemble manque de dynamisme et de tension, on ne peut qu’être déçu. Espérons que le final nous fasse oublier ce petit faux pas.