L'histoire :
Sur le toit d’un immeuble de parking, le chapelier renverse Oyabu avec sa voiture et le fait tomber dans la rue. Puis, l’homme se met à rire car il a enfin éliminé celui qui lui posait problème. Au même moment, Ichigohara (qui est justement sur le trottoir) est choqué de voir son patron s’écraser ainsi au sol. Le jeune homme décide alors de mettre le corps à l’écart et fixe le cadavre d’un air résolu. Il revêt ensuite l’anorak du défunt avec l’intention de reprendre son rôle. Aussi, lorsque le chapelier s’approche du bord pour voir sa victime écrasée par terre, il aperçoit Ichigohara mais le prend pour le briseur de nuques. Il ne comprend pas comment ce dernier a pu survivre mais il est sûr d’une chose : le briseur de nuques va vouloir se venger. Pendant ce temps, Iwanishi essaye de récolter des fonds mais tous ceux qu’il démarche refusent de l’aider car ils craignent qu’il soit éliminé par les Tic-Tac avant de rembourser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ichigohara et la Cigale se partagent la vedette de ce quatrième volet. En ce qui concerne le premier, celui-ci voit son patron mourir et décide de prendre le relai en tant que briseur de nuques. Si le concept peut être intéressant, il manque toutefois de crédibilité car le garçon a jusque-là passé tout son temps à être faible et peureux : sa transformation est donc complètement improbable et, même s’il passe à l’action pour nous prouver qu’il en est capable, on n’adhère pas au changement. Pour ce qui est de la Cigale, le manque d’argent devient un véritable problème et le gang de voyous décide de se venger du tueur : l’action est là-aussi de mise mais cela donne dans la surenchère et on reste de fait complètement dépité par le contenu improbable. On notera au passage une scène de torture faisant référence à Hostel, ce qui devr ait moyennement émoustiller les fans du film. De plus, la Cigale fait enfin la distinction entre un simple meurtrier et un tueur à gages : côté évolution du personnage, on ne peut pas dire que cette révélation soit transcendante. En résumé, il y a beaucoup d’action, de meurtres et quelques changements, mais il n’y a toujours rien d’intéressant et le récit manque trop de crédibilité.
