L'histoire :
Ichigohara se tient devant le corps inanimé qui vient de tomber d’un étage du parking. Le jeune homme est en pleurs et tient son téléphone portable à la main. Il est tiré de sa torpeur par la voix de son interlocuteur, Oyabu. Ce dernier lui donne rendez-vous dans un petit cinéma pour qu’ils puissent discuter ensemble de la façon dont ils peuvent se débarrasser du Chapelier. En fait, Oyabu veut s’occuper seul du tueur en série et conseille au lycéen de rentrer chez lui pour la nuit afin d’éviter de croiser un éventuel membre du Tic-Tac. Cependant, Ichigohara voit Oyabu comme un héros et décide de l’accompagner, prêt à se battre à ses côtés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un flash-back nous montrant comment et pourquoi Oyabu et Ichigohara se mettent à agir de concert pour venir à bout du Chapelier, l’affrontement contre le tueur en série a enfin lieu. A ce trio viennent s’ajouter la Cigale et Iwanishi pour un branle-bas de combat improbable : les assassins sont prêts à tout, les attaques fusent et les blessures sont nombreuses. L’action est de mise tout au long du volume mais, malheureusement, ce n’est pas suffisant pour nous offrir une conclusion intéressante. En effet, entre les acolytes des tueurs qui ne servent à rien, des rebondissements à tout-va qui manquent de cohérence, et des duos qui frôlent tout à coup l’homosexualité de façon assez risible, le scénario enchaîne les moments dénués d’intérêts et/ou complètement improbables. De plus, les retournements de situation manquent cruellement de réalisme et cela finit d’achever le récit. Bref, ce sixième volet n’est pas vraiment palpitant et accumule les mêmes défauts que ses prédécesseurs.