L'histoire :
Après avoir réuni des sportifs de tous bords, Nina essaie d'unifier l'équipe de handball qu'elle manage en leur faisant jouer un match contre les membres de l'ancienne équipe de la ville. Le match est intense et Jao, le footballeur, s'illustre en marquant des points et ce, malgré sa nonchalance. La maire du village arrive alors et interrompt le match quelques instants en annonçant qu’il souhaite voir la nouvelle équipe au gymnase. Seulement, l'équipe d'anciens joueurs est plus habituée à la discipline et gagne au final la rencontre et ce, malgré quelques passages très tendus où une expulsion a même lieu. A la fin de la rencontre, la maire déclare que sa ville aura donc deux équipes la représentant ! Le quotidien reprend son cours et Nina souhaite déjà préparer les futurs entraînements. Mais il va falloir motiver ses troupes et quoi de mieux pour cela que le père de Nina, ancien entraîneur professionnel connu pour ses méthodes radicales ? Jao va d'ailleurs en faire rapidement les frais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hand 7 est une série qui se veut originale puisqu'elle traite d'un sport habituellement peu coutumier des adaptations en bandes dessinées. Aujourd'hui, c'est en manga que l'on peut découvrir cette discipline, à travers le catalogue Shogun. Si ce dernier a su nous proposer des titres intéressants, cela n'est pas pour autant tout le temps le cas. Ainsi, Hand 7 est un titre un brin bancal. Fruit d'une collaboration franco-espagnole, la série vous rappellera nombre de références comme Slam Dunk (Kana), dont les similitudes sont nombreuses dans l'humour, la baston et l'intensité des matchs. Pourtant, ces clins d'oeil ont bien du mal à être digérés et l'ensemble manque cruellement de personnalité. Les dialogues sont un peu trop légers, pas mauvais mais ratés parfois. Le concept d'intégrer des joueurs aux pratiques sportives différentes est sympathique mais donne dans un grand-guignol plus proche d'un titre irréaliste comme Prince du tennis (Kana), ce qui est assez dommage. Les dessins sont eux aussi très moyens, ainsi que le découpage, et les décors quasiment toujours aux abonnés absents. Un tome peu passionnant, à éviter.
