L'histoire :
Kairi commence petit à petit à se remettre de la mort de ses parents. Grâce à sa tante, elle va pouvoir continuer à vivre à son domicile et c’est ainsi que la jeune fille retourne à Chiba. Son petit ami Shin revient alors chez elle et compte bien se faire pardonner d’être parti. Il avoue à Kairi regretter de ne pas avoir pu la protéger d’elle-même. Pardonné, Shin va réunir tous leurs amis afin de les aider à déménager, car maintenant Shin et Kairi vont vivre ensemble. Le soir arrive et, une fois le déménagement fini, le couple organise une petite fête où l’alcool coule à flot. C’est ainsi qu’au cours de la nuit, certains commencent à partir, Sakura devant dormir chez Ryo. C’est la première nuit depuis longtemps où Kairi et Shin se retrouvent enfin tous seuls. Au petit matin, la jeune fille se rend dans un magasin où elle rencontre un employeur sur les recommandations de l’un de ses amis. Un jour passe à nouveau et Kenchan frappe à la porte du domicile du couple. Shin lui ouvre et se rend immédiatement compte qu’il ne va pas bien et, lorsque Kairi apparaît, Kenchan se jette dans ses bras en pleurs. Celui-ci vient tout juste d’être renié par son père à cause de son attirance pour les hommes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome de Kairi est particulièrement touchant et continue sur l’excellente lancée de son prédécesseur. Nous suivons à nouveau le quotidien de Kairi, qui va vivre différentes épreuves au sein de son couple. La jeune fille va aussi découvrir la dureté du quotidien, le manque d’argent, le coming-out d’un de ses amis… Tous les sujets que nous dévoile Audrey Diallo sont traités avec tact, voire même avec un certain humour par moment, le tout étant tout sauf cliché. L’émotion est parfaitement maîtrisée et la qualité de la narration peut même nous rappeler des séries telles que Nana (chez Delcourt) ou bien Paradise Kiss (chez Kana) d’Aï Yazawa, la grande prêtresse du shôjo. Les dessins de Janina Görrissen viennent en plus enrichir le tout grâce à une qualité exemplaire, jouant sur la finesse de ses traits, un découpage inspiré et des cadrages intéressants. Les décors sont sommaires, donc peu détaillés, mais l’ensemble est très satisfaisant. Ce nouveau volet est donc une bonne surprise et devrait parfaitement plaire aux fans de shôjos par les nombreuses qualités dont il dispose. Kairi sera-t-il une future référence du genre ? Seuls les futurs tomes pourront le dire. Pour l’instant, cela semble bien parti !