L'histoire :
Durant le mardi-gras de 1997, Régis est poursuivi par d’autres élèves qui lui jettent œufs et mousse à raser pour s’amuser. Après une telle humiliation, il décide, sur les conseils de son rongeur Romuald, de devenir le redresseur de torts appelé Ratman. Retour en 2001 : durant le dernier week-end d’intégration, Régis attend que ses camarades s’endorment pour s’extirper du mobil home. Revêtissant son costume de Ratman, il se rend à un second mobil home où sont fait prisonniers d’autres amis par le clan des blondes. D’emblée, Régis fait forte impression et se débarrasse des élèves à l’entrée. Il arrive juste à temps pour empêcher Benoît et Jean-Barnabé de manger des poissons panés du Super U. Malheureusement pour lui, Régis en mange un morceau et manque de s’étouffer. Nico fait alors son entrée et découvre celui qu’il croît être son pire ennemi, le chef des pigeons, puis il commence à rosser Régis. Il s’interrompt en sentant une délicieuse odeur, celle des poissons panés, qui lui rappelle celle de ses plus profonds souvenirs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures des élèves de l’école de commerce se poursuivent avec un troisième volet toujours aussi déjanté. Nous suivons donc la fin du week-end d’intégration qui se conclut par l’arrivée du terrible vengeur masqué : Ratman ! Le scénario part toujours dans tous les sens : prise d’otage, concours de boucherie, élection du BDE… le tout est traité avec un humour des plus déjantés, les parodies sont nombreuses et, rien qu’avec la couverture, vous êtes prévenus : tout sérieux semble absent au sein de ces pages ! Pourtant, malgré cet aspect décalé, on retrouve une véritable critique du milieu scolaire qui n’est, certes, pas très fine, mais qui a au moins le mérite d’être présente. L’histoire est parfois difficile à suivre à cause d’un character design un peu léger, et l’on a parfois du mal à distinguer les personnages entre eux. Depuis les planches du début, le résultat est tout de même bien meilleur, notamment grâce aux décors qui sont un peu plus présents, certains utilisant même des photographies. Ce Seigneur des blaireaux devrait plaire aux fans de cette série loufoque mais pas idiote. Un tome dans la veine des précédents...