L'histoire :
Pen est un jeune garçon qui, en partant à la chasse au dragonaute (des démons rouges), se voit poursuivre par deux terribles vachons, des sangliers à la taille gigantesque. Il décide d’utiliser la magie pour stopper cette course effrénée, mais les effets semblent vains. Le garçon décide alors de prendre de la hauteur et grimpe en haut d’un rocher. Seulement, un ennemi semble se trouver derrière lui. Dégainant son épée, Pen lance une attaque qui blesse, non pas un vachon, mais un Ora, une créature sacrée pour son peuple. Il se sent défaillir en voyant que la créature est une femelle et qu’elle vient de mourir en laissant des œufs derrière elle. Un dragonaute apparaît alors et le félicite de lui avoir fourni son repas du jour. Ne voulant pas devenir son esclave, notre jeune garçon refuse l’offre du démon, qui est de lui fournir d’autres oras. En quelques coups, le dragonaute vient alors à bout de Pen, qui perd connaissance. A son réveil, un grand père l’observe et lui dit se nommer Merilun. Pen se redresse alors. Il a beau contempler les alentours, il n’y a plus de trace du démon rouge. Le vieil homme interpelle Pen et lui demande s’il a conscience que son geste malheureux allait lui faire subir une malédiction…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici Pen Dragon, le premier ouvrage réalisé par Mika, qui s’occupe du scénario et des dessins. Nous avons là un manfra, c'est-à-dire une bande dessinée française réalisée à la façon nippone. Ce premier tome nous propose des dessins intéressants et travaillés, qui nous font penser à DragonBall d’Akira Toriyama (chez Glénat) mais aussi à nombre de shônens récents (Rave chez Glénat, Naruto chez Kana, etc…). Par contre, on peut émettre des regrets concernant certains visages assez peu réussis (Guerry par exemple). Les décors sont assez présents et viennent enrichir cet univers visuel. L’histoire est plutôt sympathique même si celle-ci ne se hisse pas parmi les fleurons du genre, mais il convient de dire qu’elle se tient et a le mérite de se suivre avec attention. L’ambiance fait évidemment rapidement penser à DragonBall, mais aussi à Dragon Quest (chez Tonkam). Les rebondissements sont nombreux et le récit avance rapidement. Pour un premier essai, on peut dire que la tentative est réussie. Assez drôle et rythmée, la lecture ne souffre au final que du manque d’originalité de ce premier tome, qui nous aura tout de même permis de découvrir un autre Mika que celui de Love Today et de Take it easy ! Et rien que pour ça, c’est déjà bien !