L'histoire :
Kochô est en train de discuter avec Kichiza dans les couloirs de la maison quand elle remarque un chapelet chrétien au sol, un objet interdit. Kochô aperçoit également Ayame un peu plus loin avec un air embarrassé. Elle en déduit que la courtisane est la propriétaire de l'objet et le lui remet tout en la mettant en garde. Kichiza craint que cette indulgence desserve un jour Kochô mais celle-ci s'en fiche. Un peu plus tard, Kochô décide de filer Ayame dont l'attitude est plus que louche. Elle va réaliser un peu trop tard qu'Ayame lui a tendu un piège pour l'attirer dans un sanctuaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les précédents chapitres s'attachaient avant tout à nous montrer le côté fatal de Kochô, le scénario développe ici une véritable histoire de fond. Ainsi, le récit installe une dimension religieuse et géopolitique via le christianisme qui cherche à s'implanter et un prêtre pas toujours très catholique. En parallèle, Raizô fait des siennes et se trouve des alliés inattendus. Le récit enrichit son contexte et se dote de bases solides, ce qui le rend vraiment très intéressant, tendu et complexe. Quant à Kochô, prise dans des conflits qui la dépasse et remettent en cause son choix de vie, elle dévoile alors un côté fragile qui sublime sa beauté. Tous ces éléments se mélangent très bien et rendent donc ce deuxième volume assez palpitant, vivement la suite !