L'histoire :
Au sein de sa résidence officielle, Shigetaka Grant, le Premier Ministre du Japon, organise le centre spécial de la gestion des catastrophes liées à la mignonitude suprême des petits chats. Dans la salle de réunion du premier étage, il se voit dresser un bilan pessimiste de la situation : non seulement les chats se multiplient à une vitesse exponentielle, mais en plus personne n'est en mesure de les arrêter car ils sont trop mignons. Les personnes rassemblées autour de la table sont donc dans l'embarras : comment faire pour aider les chats non infectés ? Et quid des humains ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre dans lequel des hommes haut placés se prennent la tête pour concilier leur amour des chats avec la protection des félins non infectés humains, le récit reprend sur la tentative de fuite du groupe principal. Dans les deux cas, il faut lutter contre des réflexes et des attaques de mignonitude, le danger est partout et la tension se partage bien la vedette avec l’humour. Le détournement des genres est illustré avec soin et intelligence, la justesse des gags amuse bien et permet au scénario d'éviter de tomber dans le classique ou l'ennui. Cette suite est donc réussie, on la lit d'une traite. Miaou !