L'histoire :
Les deux fils de Kim San ont été autorisés à effectuer un essai pour le club Kika Dreams. Le match a débuté et, d’entrée, le grand frère décoche une frappe terrible qui vient s’écraser sur la barre transversale. Au passage, le ballon est parvenu à déchiqueter le gant du gardien qui voulut l’arrêter. La puissance du tir fut tout bonnement phé-no-mé-nal ! Ho Ya peut être fier de son aîné : il n’y a pas meilleur que lui. Preuve sera faite en montagne. Au programme d’entraînement, la montée en petites foulées, chargés comme des bourricots, d’un escalier interminable. Et soudain voilà le bleu qui dépasse ses « coéquipiers » tractant derrière lui un tronc d’arbre. La force du jeune homme est phé-no-mé-nale, vous dis-je. Nul ne parviendra à le rejoindre avant le sommet. Son potentiel et son envie de devenir joueur professionnel sont indéniables. Sauf que le « monstre » physique n’entend pas le devenir seul : Ho Ya l’accompagnera. Avec sa force et la vitesse de son cadet, la « locomotive infernale » est de retour, puissance au carré…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rappelez-vous le fabuleux parcours de la Corée lors de sa coupe du monde (2002) et une demi-finale surprise qui enflamma les cœurs de tout en peuple pour un jeu encore méconnu. Créée à cette occasion (et devenu hit depuis), Goal Masters témoigne de cette passion naissante, à la fois maladroite et exubérante. Le titre rassemble valeurs humaines et orgueil national pour un festival surpuissant de tirs et prouesses, physiques et/ou techniques, au fil des pages. Un titre à destination d’un public avant tout masculin si l’on en juge par le peu de place fait aux deux (!) personnages féminins. Si romance il y a, elle sera pour plus tard. Car en ce second tome, c’est l’heure des débuts « pro » (ou presque, face aux « pros » du moins) pour les fils du légendaire « joueur maudit ». L’astuce comme le plus réside en ce simple calcul arithmétique : 1 + 1 = 2. Soit deux fois plus d’allant. Les qualités intrinsèques de la « locomotive infernale », vitesse et surpuissance, ont été héritées séparément. Ho Ya et son frère font leur entrée sur les terrains et ce n’est pas leur père, malgré son veto répété, qui pourra les arrêter. Parfaitement en phase avec l’intrigue, le trait demeure fun et rageur, propre et honnête de surcroît. Le football est sport formateur et convivial : avis aux amateurs.