L'histoire :
Alors que Ho Ya et Ho Cheon avaient finalement été acceptés au sein du club des Kika Dreams, l’entrevue entre l’entraîneur et leur père a tournée court, ce dernier refusant catégoriquement de les laisser jouer au football. De retour sur le terrain où a lieu un match d’entraînement auquel participent les deux frères, le coach demande donc à contrecœur à Ho Cheon de rentrer chez lui. Mais celui-ci refuse catégoriquement et le tout finit dans les coups et les cris. Dans la soirée, alors que Ho Ya est rentré à la maison, Ho Cheon est resté traîner aux alentours de l’hôtel où réside l’équipe des Kika Dreams. De retour chez lui, il découvre que leur père a encore battu son petit frère et décide alors de fuir définitivement avec ce dernier. Malgré toutes les fois où leur père les a tous deux battus, Ho Ya refuse pourtant de le quitter, pensant qu’il ne mérite pas pour autant de mourir seul. Mais ce dernier les surprend et assomme Ho Ya avant de courir après Ho Cheon qui prend alors la fuite. Après un combat entre le père et son fils, Ho Ya surgit de nouveau et réussit à retenir son père assez longtemps pour que son frère puisse partir. Celui-ci rejoint alors les Kika Dreams et finit par se faire engager tout de même dans leur équipe, sans son frère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers tomes assez décevants, ce troisième opus relève très légèrement le niveau de la série en s’éloignant un petit peu de certains de ses défauts flagrants. Pour autant, il reste encore beaucoup de points pénibles. Ainsi, le père continue de battre ses enfants à la limite de la mort pour simplement les empêcher de jouer au foot (!), certains personnages parlent d’eux à la troisième personne, les scènes d’actions sont encore assez mal mises en scènes (bien que moins fouillies qu’avant), les dialogues sont étranges et manquent parfois de bon sens ou d’intérêt… Bref, ce n’est pas du grand art scénaristique, et les graphismes ne sont pas assez bons pour nous le faire oublier. Ceux-ci sont corrects mais regorgent eux aussi de points négatifs : poses mal choisies, mise en page parfois peu judicieuse… Ils possèdent néanmoins un tramage assez bon et des décors fournis lorsqu’il y en a besoin. Tout n’est pas noir donc, mais cette série reste pourtant à réserver aux moins difficiles d’entre nous, et ce, même chez les fans de football. A signaler que la violence présente dans ce titre le réserve tout de même a un public averti et l’éloigne ainsi un peu de la plus jeune partie de son public principal : les ados. Cette réserve est d’ailleurs indiquée sur le site de l’éditeur mais pas sur le tome lui-même, ce qui est bien dommage.
