L'histoire :
Malgré les consignes et en faisant fi de l’esprit d’équipe, Kim Ho Cheon tente à tout prix de récupérer le ballon, même s’il doit pour cela entrer en concurrence avec ses propres coéquipiers. Finissant par récupérer la balle, il démontre alors tout son talent de dribbleur en passant de manière spectaculaire plusieurs adversaires. De son côté, Ho Ya suit en direct les prouesses de son frère devant la télévision d’un magasin d’électroménager et vit toutes les actions de celui-ci par procuration avec un parfait synchronisme. Ho Cheon arrive devant les cages adverses et se prépare à tirer mais le goal lui fait barrage. Ne voyant pas d’autre solution, le jeune homme shoote finalement en direction du gardien qui s’envole alors au contact du ballon mais est miraculeusement retenu par une des barres des cages. Ho Cheon est déçu : il avait décidé de faire passer la balle en douceur et voilà le résultat ! Il annonce alors que la prochaine fois, il tirera vraiment fort, ce qui ne manque pas d’apeurer quelque peu certains des joueurs de l’équipe adverse. Après cette action d’éclat, le public est en délire et scande le nom de Kim San, le père de Ho Cheon, mais cela est loin de faire plaisir au jeune homme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà un volume qui s’emploie principalement à démontrer que le football n’est pas un sport de fair-play : simulation, coups donnés en douce, tirage de maillot, tir dans le ventre, tibia dans la tête, jets de terre dans les yeux, etc. A côté de ça, certaines phases du match sont proprement ridicules, avec notamment des tirs improbables qui brûlent l’herbe, qui font céder les cordes des cages et qui mériteraient de faire classer la série dans la catégorie fantastique plutôt que dans le sport. Au moins dans le même genre, Heaven Eleven (chez Taïfu) ne se prenait pas au sérieux ! Bref, tout ça est un peu pathétique, comme d’ailleurs l’insertion entre deux chapitres d’une illustration qui n’a apparemment rien à voir avec la série et qui met en scène une pépée aux formes généreuses et pas très habillée. Par contre, les graphismes et la mise en scène sont un peu plus soignés que dans les tomes précédents et, malgré certaines actions un peu bordéliques, le découpage est plutôt pas mal et très dynamique. Mais l’histoire traîne en longueur : le match n’est toujours pas terminé et, au bout de quatre volumes, le petit frère, pourtant en couverture de tous les tomes en tenue de footballeur, n’est toujours pas sorti de sa campagne et continue de parler tout seul devant la télé. Encore un tome pénible qui, une fois refermé, nous fait penser : tout ça pour ça ?
