L'histoire :
La tornade qui vient de passer a laissé Satoru en piteux état. Celui-ci est couvert d’ecchymoses et peut à peine bouger, mais la chaleur écrasante qui s’abat sur lui ne lui laisse guère le choix. Il doit continuer sa route tant bien que mal ou mourir ici. Malgré tout, celui-ci n’a bientôt plus la force d’avancer et s’écroule en pleine zone aride, désormais persuadé que c’est ici qu’il va rendre son dernier souffle. Mais Chiro, son jeune compagnon canin, ne l’entend pas de cette oreille et motive le jeune homme à se reprendre. S’asseyant, Satoru découvre qu’un morceau de bâche en plastique collé à lui par terre a retenu ses gouttes de sueur, et il a donc l’idée de confectionner un système de récupération d’eau. Creusant un trou dans le sol, il pose ensuite le morceau de plastique par-dessus et le cale avec des pierres. Ainsi, l’eau contenue dans la terre s’évaporant sous l’effet de la chaleur est retenue par la bâche et, petit à petit, Satoru récupère de quoi boire suffisamment pour se réhydrater et avoir la force de reprendre son chemin. N’ayant plus rien à manger, le jeune homme veut rapidement trouver de quoi se nourrir pour ne pas risquer de redevenir affamé au point d’essayer de manger son chien…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un nouveau volume plutôt riche en rebondissements : Satoru se bat contre un sanglier, est séparé de son chien, rencontre deux nouveaux survivants (un père malade et sa petite fille), trouve un nouveau compagnon de route (un oiseau), puis tombe un peu plus tard sur un nouveau groupe de personnes. Beaucoup de chemins se rejoignent ou s’éloignent et le contexte change donc en permanence, les cartes étant régulièrement redistribuées. D’ailleurs, pour ce qui est du changement, l’auteur a même réalisé un chapitre entièrement dédié à Chiro, le chien. Le scénario est donc toujours aussi intéressant et la rencontre en fin de volume nous laisse sur notre faim et dans l’impatience de la sortie du prochain tome. Les graphismes sont eux aussi toujours du même acabit : beaucoup d’encrage, peu de tramage, des décors très fournis, un découpage travaillé et quelques défauts, comme des problèmes de perspective par exemple. Au final, malgré des rebondissements parfois un peu gros, l’auteur de Golgo 13 nous offre ici un nouveau volume à ne pas rater si vous voulez glaner quelques astuces de survie en cas de cataclysme. Avis aux amateurs…