L'histoire :
A l'hôpital, la situation commence à dégénérer en pleine nuit. Ainsi, les amis de Ban viennent le chercher pour l'extraire du bâtiment, tandis que Mashio ordonne à ses sbires d'aller tuer le bouseux au plus vite. Ban, lui, est toujours inconscient et repense au passé, lorsqu'il était un petit garçon et que son père, Gonza, l'a éduqué à la dure. Gonza lui fit adopter une coupe de cheveux de poulet pour se moquer de lui et ne lui témoignait pas beaucoup d'affection. En revanche, il donnait de bonnes leçons, exemple à l'appui, sur la façon d'interagir avec les racailles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il ne se passe pas grand-chose dans le présent, le récit préférant nous raconter le passé de Ban. Celui-ci a été élevé à la dure par son père, une racaille qui s'assume comme telle. Pour autant, il ne faut pas attendre d'effusion sentimentale, c'est au contraire une histoire pleine de coups de poings et de gags qui nous attendent. Néanmoins, le scénario ne se contente pas de décrire une éducation barrée, c'est aussi l'occasion de nous expliquer pourquoi les Hasuga sont haïs par Ban et ses proches. Le récit, bien que volontairement exagéré, tient à peu près la route pour son intrigue générale et n'oublie pas de maintenir son ton humoristique au même niveau que le suspense. Le tout s'accompagne de dessins stylés et efficaces. Un deuxième volume qui remplit bien son contrat.