L'histoire :
En 2010, Ryota va bientôt franchir le cap de la trentaine et, pour la troisième fois de sa vie, il décide de se faire un petit pèlerinage dans son ancien quartier. Après tout, ce n’est pas très loin car il ne lui faut que 30 minutes de train depuis son logement actuel. Sur place, il se promène en ville avec un but précis, retrouver un endroit cher à son cœur : une boutique de pêche à la ligne où quelques bornes d'arcade étaient cachées derrière des plantes. Tout en empruntant les rues menant à destination, Ryota se remémore le bon vieux temps. Ainsi, même s'il était mauvais en cours et qu'il inspirait du dégoût aux filles, le garçon n'a aucun regret. Il a voué son enfance aux jeux vidéo et l'époque lui a permis d'en profiter un maximum, voire de créer une dépendance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux époques, une passion ! Quand Ryota raconte sa jeunesse, on voit à quel point il était accroc aux jeux vidéo et l’influence de cette addiction sur ses études. Néanmoins, chaque geek pourra se retrouver à travers les anecdotes racontées : on sourit et on a très envie de dire à l’auteur qu’on a fait pareil ! Bon, cela surfe énormément sur le côté nostalgique, mais c’est bien le but de cette autobiographie donc ce n’est pas grave. Quant aux passages dans la vie adulte de Ryota, ils servent à la fois d’introduction pour les épisodes de jeunesse et permettent aussi à l’auteur de dresser un bilan sur sa vie actuelle. C’est frais, dôle, passionné et attendri, on ne se lasse pas des histoires du Bip-Bip Boy qui sont finalement modernes malgré tout (si ce n’est les jeux et consoles citées). On ne s’ennuie pas au contraire, on est plus que diverti : bien joué !