L'histoire :
Rumi est inquiète : depuis hier, elle n’a plus de nouvelles de Mamiya et d’Ikegawa. La demoiselle est certaine que Nozaki s’est vengée et leur a fait du mal. Rumi se rend alors dans la forêt, là où elle a vu Nozaki pour la dernière fois. Bien que terrorisée, elle fouille dans la neige et ouvre le frigo de la décharge sauvage... C’est avec soulagement qu’elle constate que celui-ci est vide. Elle retrouve cependant les cadavres de trois camarades un peu plus loin. Rumi ne peut s’empêcher de hurler et de vomir. Elle sort ensuite son téléphone de sa poche pour appeler la police, puis se ravise. Elle décide finalement d’appeler le cerveau de la bande : Oguro. Hélas, cette dernière ne répond pas. Ne sachant pas ce qu’il se passe et si Oguro est toujours en vie, Rumi est totalement paniquée et se retranche dans sa chambre. De son côté, Mitsuru tente de venir en aide à Nozaki qu’il aime vraiment beaucoup, un peu trop même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec ce deuxième tome que se termine l’épouvantable histoire de Nozaki. Cette dernière est complètement assommée par le drame que subit sa famille, mais son entourage aussi va mal : chagrin pour certains, peur pour d’autres, et folie pour un peu tout le monde. Le cauchemar atteint son apogée lorsque tous les personnages laissent éclater au grand jour leur secret et leur véritable personnalité. Certains nous réservent d’ailleurs de véritables surprises. Bon, il y a bien quelques petites exagérations lors de scènes de violence, mais ce n’est pas bien gênant, surtout quand on apprécie le genre. De plus, on peut y voir une palette de personnages malheureux, maladroits et perdus : c’est cela qui confère son intensité et son intérêt à l’histoire. La dimension psychologique est bien développée et au centre de tout, et donne vraiment de la complexité et de la fragilité au titre. Voilà un bon final !