L'histoire :
Aujourd’hui encore, Arita reçoit un mail de son camarade Araya en plein cours. Ce dernier lui passe sa commande pour le déjeuner et ne lui laisse que cinq minutes pour venir le servir après la sonnerie. Terrorisé et ne voulant pas se faire frapper une fois de plus, Arita s’exécute et va ensuite s’isoler dans les toilettes. Il n’a pas mangé car il a dépensé tout son argent pour Araya. Aussi, il préfère passer le reste de la pause-déjeuner connecté à un jeu de réalité virtuel. Là, il oublie qu’il est petit, gros et pleurnichard : son avatar n’est pas extraordinaire mais il peut aller et venir librement dans le monde virtuel. Ce midi, Arita a la chance d’apercevoir la belle Kuroyuki. Il ignore que celle-ci l’a repéré depuis un moment et compte lui faire découvrir un nouveau monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Sword Art Online, plus communément appelé SAO, Reki Kawahara a écrit d’autres romans se déroulant dans des univers où la réalité virtuelle fait partie du quotidien. Ici, c’est donc Accel World qui est adapté en manga : un jeune homme, petit, gros et pleurnichard, aime s’évader dans la réalité virtuelle, et sa vie bascule lorsque la plus belle fille de l’école lui fait découvrir un moyen de voir le monde comme si le temps était ralenti. Avec un synopsis un peu facile, on ne peut pas dire que l’intrigue présente beaucoup de surprises : cela devient rapidement une histoire de combats contre des adversaires dans le monde virtuel et la jolie fille annonce finalement ses véritables desseins au personnage principal. Néanmoins, le récit fait preuve d’un certain rythme et il s’agit là essentiellement d’une introduction musclée : on peut donc penser que l’histoire sera moins expéditive et plus consistante dans les volumes à suivre. Quant aux dessins, Hiroyuki Aigamo fournit un travail de qualité où des personnages expressifs évoluent dans des décors assez nombreux. La mise en scène est soignée et on apprécie les changements d’un univers à l’autre. A essayer.