L'histoire :
En rentrant chez lui après sa journée de travail, Tomoya trouve Nagisa écroulée sur le sol. Le jeune homme constate que sa femme est brûlante. Paniqué, il décide d’abord d’appeler la mère de la jeune fille qui lui dit alors ce qu’il doit faire en attendant qu’elle arrive. Une fois Nagisa auscultée par un médecin, le verdict tombe : sa maladie est semble-t-il revenue, et la fièvre pourrait poser des problèmes pendant la grossesse. Pour l’instant, Tomoya préfère penser que les choses iront bien malgré tout. Pourtant, quelques temps plus tard, la mère de Nagisa voit Tomoya en tête à tête : elle lui demande de parler avec sa fille afin d’envisager l’avortement. Tomoya en discute finalement avec Nagisa mais, pour cette dernière, cela est hors de question. Les jours passent mais le verdict du médecin reste inchangé : si Nagisa n’avorte pas, il y a de fortes chances que la grossesse finisse mal ou bien que la jeune fille meure en couches...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour une série qui aura commencé de manière ultra cucul et stéréotypée, on peut dire que Clannad aura bien évolué au cours des volumes ! Les thèmes sérieux se sont faits de plus en plus présents au fil du temps, et de plus en plus graves aussi (redoublement, arrêt des études, maladie grave, conflits familiaux, décès...), jusqu’à en arriver à ce 7ème opus. Cette fois, Nagisa, enceinte, retombe malade et s’écroule. Le verdict du médecin tombe : la grossesse pourrait bien tuer la jeune fille, car sa maladie va continuer de l’affaiblir, et il faudrait envisager l’avortement... Autant dire qu’en dehors du premier chapitre hors sujet et qui n’apporte d’ailleurs pas grand-chose (voire rien du tout), la tension ne fait que monter tout au long du tome, tandis que la grossesse avance. L’émotion est au rendez-vous, et c’est sans conteste le volet le plus poignant de la série. Sans trop en dévoiler, on dira juste que la fin est assez dure. La série continue donc d’aborder des sujets pas souvent vus dans les mangas, et pas souvent non plus traités de manière aussi radicale. Bien sûr, on regrettera toujours un peu que le scénario ne soit pas un peu plus travaillé sur certains points (au hasard, concernant la « maladie » inconnue de l’héroïne qui consiste à avoir de la fièvre...), et certains resteront peut-être insensibles car le déroulement de l’histoire fait un peu cliché. Mais pourtant, cela fonctionne bien et l’émotion est là, même si on voit arriver la fin à l’avance. Bref, cette adaptation manga n’avait pas commencé fort mais depuis le volume 4 n’a fait que s’améliorer, et on comprend maintenant mieux pourquoi l’animé a eu autant de succès. Après un tome aussi dramatique, le 8ème et dernier à venir aura la lourde tâche de conclure la série. Le rendez-vous est pris...