L'histoire :
Rico, Légu et Nanachi se sont arrêtés dans l’auberge d’un village inconnu. Ils y mangent un ragoût assez douteux qui donne malheureusement la diarrhée à Rico. Lorsque cette dernière finit par sortir des toilettes, elle constate que ses deux compagnons ont disparu. Elle va alors demander de l’aide à l’aubergiste mais ce dernier ne parle pas le langage humain. L’aubergiste pointe le marché du doigt et Rico lui laisse un petit mot pour ses amis au cas où ceux-ci reviendraient pendant son absence. Rico se rend ensuite au marché malgré sa peur des habitants difformes. Elle en rencontre quelques-uns qui sont plutôt sympathiques et la poussent vers un lieu très spécifique. Hélas, ce ne sont pas Légu et Nanachi qui sont là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de la série, le scénario a parfois des petits moments d’égarement où le bon goût disparait. C’est malheureusement le cas une fois de plus, mais on doit bien avouer qu’il y en a plus de passages de ce genre dans ce tome. Entre des toilettes qui ont une langue pour nettoyer, des plats à base de testicules et des monstres qui savent utiliser de leurs tentacules, on est servi en mauvais goût d’une gratuité assez navrante. L’auteur semble s’être un peu perdu dans son histoire et meuble comme il peut. Il y a bien quelques révélations sur la nature du village et les mœurs horribles de ses habitants, mais on ne peut pas dire pour autant que l’intrigue avance vraiment. On n’est donc pas convaincu par ce septième tome qu’on referme avec perplexité. Le début de la fin ?