L'histoire :
Kuroko Kômori est une jeune femme condamnée à mort pour avoir tué des centaines de personnes. Toutefois, elle vit en liberté et sa peine est prorogée. La raison ? Eh bien, elle travaille pour la police en arrêtant des individus particulièrement dangereux, et ses ordres de mission précisent bien qu’il n’est pas nécessaire de les ramener vivants, voire même que l’exécution sommaire est recommandée. Kuroko préfèrerait passer son temps au lit avec son amie Chiyo ou toute autre demoiselle à forte poitrine. Pourtant, quand la jolie Hinako débarque, elle doit prendre les armes et l’accompagner en mission. Aujourd’hui, elles doivent d’ailleurs retrouver et neutraliser un ancien catcheur qui, sous l’emprise de la drogue, s’est mis à commettre des meurtres. Les deux jeunes femmes partent donc à sa recherche et vont faire des ravages...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une criminelle condamnée à mort qui arrête et le plus souvent tue d’autres criminels pour le compte de la police ? Pourquoi pas. Le concept n’est pas mauvais et ne manque pas de nous intriguer. D’entrée de jeu, on comprend que le titre ne va pas manquer d’humour et d’action. Kuroko a un air blasé quand il s’agit de stopper/tuer des cinglés et ne pense qu’à coucher avec des femmes ! Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est plus rigolo que racoleur : Kuroko est une lesbienne qui s’assume et a un fort appétit, mais cela nous montre surtout le désintérêt qu’elle éprouve pour les autres criminels. Ceux-ci sont quant à eux complètement dérangés et dangereux, créant ainsi des scènes d’action très violentes, avec un côté grandguignolesque assumé. Ce cocktail est savamment dosé et, comme le récit ne se prend pas au sérieux, l’humour s’avère aussi redoutable que les personnages. On aimerait toutefois bien comprendre comment la police en est arrivée à faire appel à Kuroko... Graphiquement, le style incisif, dynamique et très expressif du mangaka ne passe pas inaperçu et colle parfaitement à l’ambiance barrée. On apprécie particulièrement les cadrages originaux ou encore les incrustations des titres de chapitres dans les images d’une manière très cinématographique. C’est un très bon début et on se frotte les mains de plaisir car le deuxième tome paraît en même temps que le premier !