L'histoire :
Parmi tous les DMMO-RPG, Yggdrasil connut un gros succès pour la liberté d’action qu’il proposait. Évidemment, il y a avait des milliers de guildes constituées de tous types de joueurs. L’une d’elles, Ainz Ooal Gown, était constituée d’adultes dans la vie active et avait fait du grand tombeau de Nazarick son quartier général. Aujourd’hui, la guilde va s’éteindre car les joueurs n’ont plus vraiment le temps de s’y mettre. Seul le maître, Momonga, l’a entretenue jusqu’ici. Pour les derniers instants de la guilde, il n’y a qu’un seul autre joueur qui se connecte, ce qui attriste et énerve Momonga. Finalement, c’est dans la solitude et avec une larme qu’il voit l’heure de la fin arriver... A sa grande surprise, il n’est toutefois pas déconnecté. Momonga constate également que certains personnages totalement virtuels ont des expressions très réalistes. Il comprend rapidement qu’il est bel et bien entré dans le jeu. Jusqu’où peut-il en profiter ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est vrai qu’on voit paraître de plus en plus des mangas sur des personnes coincées dans un jeu vidéo. Néanmoins, on a l’habitude de voir un groupe de personnages se battre pour sa survie et chercher un moyen de sortir de l’univers dans lequel ils sont coincés. Eh bien, ce n’est pas du tout le cas ici ! Déjà, on suit une guilde dont le chef, un ancien PK (comprenez tueur de joueurs), est un maître de la mort et ressemble à un squelette ! Et, loin d’être abattu par ce qui lui arrive, il apprécie somme toute la situation : il découvre par étapes ce qu’il est capable de faire et son objectif n’est rien de moins que la conquête du monde ! C’est assez inédit et cela bouscule nos idées préconçues sur ce qui nous attend. Les personnages ne sont pas vraiment gentils, et ils n’hésitent pas à se montrer très confiants et terrifiants : voilà déjà un groupe qui sort des sentiers battus et créé la surprise. Ce n’est certes qu’une introduction pour le moment, mais on apprécie d’ores et déjà tout ce qu’il se passe. Quant aux dessins, ceux-ci sont peut-être un peu plus classiques que le scénario, mais ils donnent le charisme nécessaire aux personnages et le dynamisme adéquat au récit. Au final, cette première immersion dans l’univers d’Overlod est très positive !