L'histoire :
Les chevaliers animaux sont partis tous ensemble à la plage pour un camp d’entraînement. Evidemment, le premier jour, tous préfèrent profiter de la plage au lieu de travailler leurs attaques ! Le lendemain, la pluie les empêche à nouveau de s’entraîner, mais Yûhi sort tout de même se balader. Il tombe alors sur Samidare en train de marcher sur l’eau : celle-ci s’entraîne à repousser l’eau avec son pouvoir. Tous deux discutent alors de la maîtrise du pouvoir et de l’objectif à atteindre : battre Animus pour l’empêcher de détruire la Terre, puisque Samidare veut la détruire elle-même. Ils ne le savent pas, mais Yâko et son serpent viennent de passer non loin et ont tout entendu... Soudain, les chevaliers sentent l’apparition de la septième marionnette de boue dans la forêt de la montagne avoisinante. Tous se rendent sur place, mais Animus apparaît soudain derrière Yûhi et Samidare et les téléporte sur la plage. Mikazuki qui ne rêve que d’affronter Animus quitte à son tour l’endroit pour se précipiter en direction de la mer. Face à la marionnette de boue, les chevaliers restants font ce qu’ils peuvent mais ils ne semblent pas être à la hauteur de leur adversaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que ce volet s’ouvre tranquillement sur une classique scène de camp d’été à la mer comme on a l’habitude d’en voir dans les mangas, c’est finalement l’action qui prend rapidement place dès premier chapitre. Animus attaque en effet les chevaliers, cette fois avec une marionnette de boue à 7 yeux, comme d’habitude plus puissante d’un cran par rapport à la précédente. Malgré leurs progrès, les chevaliers se retrouvent alors en mauvaise posture. C’est l’occasion pour le lecteur de voir la teneur desdits progrès, mais aussi d’assister subtilement à de légers changements dans les relations entre protagonistes. La suite du volet est plutôt dédiée à l’évolution des mentalités de Yûhi et de Samidare qui, tout en renouvelant leur vœux de détruire eux-mêmes le monde, semble pourtant apprendre à y vivre un peu mieux petit à petit. Enfin, après avoir exploré un peu les relations de Samidare avec sa mère et sa sœur, une surprise de taille attend le lecteur lorsqu’Anima, le pouvoir personnifié de Samidare, prend forme et débarque au milieu de tout ce petit monde qui ne sait pas trop quoi en penser. Sans temps mort, l’auteur enchaîne alors sur l’arrivée d’une huitième marionnette ! Le moins que l’on puisse dire, c’est donc que ce tome est bien rempli, que ce soit en action, en sentiments ou en rebondissements. Comme d’habitude, on apprécie les surprises que l’auteur met sur notre route sans que l’on s’y attende forcément. Même si les graphismes sont toujours un peu justes, avec des décors souvent peu présents, un trait pas toujours assuré et des soucis de proportions, on n’y prête finalement que peu d’attention vu que le récit sait se montrer prenant, et ce même lorsque le rythme est plutôt lent. Bref, encore une fois la série dénote avec ce que l’on a l’habitude de voir, mais nous intrigue toujours autant. Espérons que la seconde moitié de la série continuera dans cette voie : rendez-vous au volume 6 !
