L'histoire :
Depuis quelques temps, une rumeur circule dans le monde d’ALfeim Online : la légendaire épée Excalibur aurait été découverte. Kirito est perplexe : il avait aperçu l’arme à Jötunheim mais elle semblait être dans un endroit inaccessible. Pour éviter que quelqu’un ne mette la main dessus, Kirito décide de mener la quête de l’épée et s’empresse de constituer un groupe avec six amis. Les aventuriers se rendent ensuite à Jötunheim en empruntant un raccourci connu seulement de Kirito. Là, ils découvrent un démon humanoïde qui fait équipe avec une trentaine de joueurs pour s’attaquer à un démon éléphant-méduse sans défense. Kirito et ses amis se demandent ce qu’il se passe quand la vision d’une femme apparait devant eux : se présentant comme la reine du lac, elle leur demande de récupérer l’épée Excalibur avant le terrible roi Thrym qui veut changer le monde en désert glacé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers de Sword Art Online ne semble pas connaître de limite. Cette fois, ce n’est pas un nouveau cycle qui nous est proposé mais un one-shot à part se déroulant après Phantom Bullet. Ce volume n’est pas indispensable pour la série et se contente de dévoiler une quête supplémentaire, sur fond de légendes nordiques et du roi Arthur. Outre le fait qu’on a le sentiment d’exploitation outrancière de la licence, le scénario semble bancal : Kirito et ses amis veulent récupérer l’épée Excalibur avant qu’une sorte de déesse nordique ne le supplie de sauver le monde en... récupérant l’épée Excalibur ! Et l’introduction ultra rapide (pour ne pas dire expéditive) nous balance un résumé sorti de nulle part. Quant au déroulement de la quête, celui-ci est assez linéaire. En plus, on nous ressert encore un duo de minotaures à affronter, ce qui sent le réchauffé. Néanmoins, l’action est bien présente et le dynamisme est de rigueur : les amateurs de combats pourront donc apprécier quand même le résultat. Par ailleurs, les dessins ont beau avoir changé de main (Shii Kiya débarque sur la licence), on retrouve nos marques car les personnages ont le même design et les décors aussi. Cependant, ce n’est pas suffisant pour faire de ce one-shot un must have.