L'histoire :
Natsume est partie de chez elle en laissant Kotori et Yukito. Gênée d’être en peignoir, Kotori décide de se changer et se dirige vers la chambre mais Yukito l’attrape par le poignet avant de la prendre dans ses bras. Il la serre tellement tout en se penchant en avant qu’ils finissent par tomber au sol. Kotori croit alors que le garçon veut faire l’amour malgré leur promesse d’attendre la fin du gala et lui dit d’arrêter. Un peu déçu, Yukito se relève et remarque alors le décolleté plongeant de la demoiselle. Troublé, il lui demande la permission de la toucher un peu plus car il aimerait poser la main sur ses seins. Kotori accepte au prix d’une forte tension émotionnelle. Le lendemain au lycée, Kotori est à fond dans les préparatifs car, dès qu’elle est inactive, elle repense aux évènements de la veille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cet ultime volet, c’est bien évidemment la question du sexe qui tourmente Kotori et Yukito. Si les deux tourtereaux franchissent de manière attendrissante (et un brin amusante) une étape supplémentaire dans le premier chapitre, il faut en revanche attendre le dernier pour que le sujet continue. Entre-temps, on patiente avec le gala qui ressemble à une fête pour Halloween. Deux personnages vont tenter de semer la zizanie (le frère de Yukito et un ancien camarade prénommé Hirota) en mettant des bâtons dans les roues de Yukito. Toutefois, il n’y a presque aucun suspense et on savoure surtout les déguisements des personnages car, entre des cosplay du jeu Doki Memo et des costumes sexy, la mangaka nous en met plein les mirettes. De son côté-là, on n’est pas déçu un instant et on profite pleinement du passage pour se rincer l’œil. Quant au dénouement final, celui-ci est sans surprise mais bien mis en scène, ce qui donne un moment tendre et romantique. Toutefois, l’histoire ne donne l’impression d’être terminée et on s’attend à voir un autre volume paraître après alors que ce n’est pas le cas. De fait, on est un peu circonspect : la lecture est prenante et touchante, mais la conclusion en elle-même laisse à désirer. Un volume mi-figue mi-raisin donc.