L'histoire :
De peur qu’il veuille à nouveau l’embrasser, Kotori refuse de rentrer avec Yukito qui repart déçu mais sans insister. Peu après, le jeune homme retrouve ses amis qui lui proposent alors de participer à une gokon après les cours : il refuse dans un premier temps mais, après avoir jeté un furtif coup d’œil à Kotori, il finit tout de même par accepter. A la fin de la journée, la demoiselle en question se rend dans la salle de jeux où elle était allée quelques jours plus tôt avec Yukito. Là, elle tente de gagner un collier avec un oiseau, le même que lui avait offert Yukito, mais elle n’y arrive pas. En revanche, elle parvient à avoir le maximum de sucettes d’une autre machine. Pendant ce temps-là, Yukito est à la gokon mais reste la tête ailleurs et les filles commencent à l’interroger sur sa relation avec Kotori. C’est ainsi que le jeune homme réalise que, lorsqu’il a fait sa déclaration, il aurait également dû lui proposer de sortir ensemble, car cela a créé une situation ambiguë...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que l’essentiel des évènements faisant avancer l’intrigue soient basés sur des malentendus un peu gros et des propos maladroits, l’histoire avance petit à petit en nous offrant un récit charmant et mignon à souhait. En effet, les hésitations de Yukito et les peurs de Kotori, mièvres mais justifiées, sont assez plaisantes et bien retranscrites, ce qui fait qu’on prend plaisir à voir leur relation se construire lentement mais sûrement. Par ailleurs, certains mystères sont résolus puisqu’on découvre enfin qui se cache sous le pseudo de Hikaru ainsi que ses dessins (mais cela risque tout de même de créer quelques ennuis aux tourtereaux), et on fait également connaissance avec la fille de l’infirmerie. De plus, les quelques gags qui ponctuent l’ensemble sont amusants, surtout lorsqu’il s’agit des grimaces de Kotori. Cette romance est mise en images par des graphismes très shôjo, à la fois mignons et dynamiques. Le charme de ce troisième volet opère encore une fois et on n’en demande pas plus, si ce n’est la suite !