L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
A l’embarcadère, la mère de Yûka arrive et interroge la jeune femme sur sa présence ici. En effet, Yûka a prétexté rendre visite à une amie et la voilà en compagnie d’un homme qui n’est pas son fiancé. Craignant que sa mère ne voie le visage de Kurata, Yûka panique et prétend qu’il s’agit d’un simple inconnu qui demande son chemin. Kurata comprend que la jeune femme ne s’en sortira pas comme ça et tente de fuir en se jetant à l’eau. La mère de Yûka le voit faire et saisit le dos de sa veste pour le retenir. Hélas, elle finit à l’eau avec le jeune homme et, alors que Ryô l’attrape pour la sortir de l’eau, elle peut enfin voir le visage de Kurata, qui n’a pas bougé depuis leurs fiançailles il y a 40 ans de cela...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, celui-ci termine l’affaire laissée en suspens avant d’en entamer une nouvelle. En ce qui concerne la première, on reprend l’histoire de Kurata qui prétend venir de 40 ans en arrière, et ses retrouvailles avec sa fiancée de l’époque semblent confirmer ses dires. Si les choses ne sont pas complètement ce qu’il paraît, l’explication fournie a l’air plutôt crédible et on adhère donc à l’intrigue qui se montre particulièrement émouvante, bercée par la nostalgie et l’amour. Le mangaka sait y faire pour raconter une histoire d’amour tragique mais très émouvante et les larmes ne sont pas loin. La seconde partie change de ton et verse plutôt dans l’humour avec les yeux d’une statue qui peuvent apporter aussi bien l’amour que la poisse. Avec le Caméléon et M. Chen dans la partie, autant dire que cela va donner lieu à des situations improbables et très amusantes. Les sentiments ne sont cependant pas loin et devraient prendre le dessus au volume suivant. Dans les deux cas, on remarque que le mangaka a distillé une petite touche de fantastique. Cela change un peu mais n’en est pas moins sympathique et pas trop exagéré. On est donc conquis par ce volume et on attend de voir ce que nous réserve le suivant. En résumé : XYZ, on veut la suite !
