L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
Le vieux Chen a monté une équipe amateur de baseball. Hélas, il lui manque des joueurs et ceux qu’il a recrutés sont franchement mauvais. En fait, son équipe est si nulle que, en deux ans, elle n’a pas remporté un seul match ! Pire encore, comme elle se fait rapidement menée au score, elle n’a jamais été plus loin que la première manche. Après une énième humiliante défaite de 41 à 0, Chen va demander de l’aide à City Hunter. Ryô ne sait pas jouer au baseball mais recrute A-Xiang, Xin-Hong, Umibozu et un ancien sportif qui a changé de visage pour ne pas être reconnu. C’est ainsi que l’équipe va devoir faire face à... une équipe de petites filles ! Qui est vraiment l’ancien sportif ? Pourquoi se comporte-t-il bizarrement face à une des fillettes de l’équipe adversaire ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bon, l’introduction de la nouvelle affaire de City Hunter est un peu expéditive et sort de nulle part (Chen n’a jamais vraiment parlé de baseball auparavant et ce n’est pas mieux pour le coup du sportif qui a une dette envers Ryô). De plus, l’affaire en question n’est qu’une excuse pour nous raconter l’histoire d’un homme qui a abandonné sa famille en pensant la protéger et qui va retrouver ses proches et la rédemption grâce au baseball. Il faut reconnaître que, dès le premier chapitre, on a compris de quoi il retourne, ce qui va se passer et comment cela va se finir. Pas de surprise donc, et Tsukasa Hojo arrive pourtant à nous séduire en utilisant toujours les mêmes recettes. Il faut bien reconnaître que le portrait est touchant, les émotions bien transmises et le récit bien mené. Du coup, on se fait une fois de plus avoir en appréciant la lecture d’une histoire prévisible. Balèze !