L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
Pour en apprendre plus sur Ryo qu’elle croit être son père, Sayo a décidé de le prendre en filature. Au détour d’une petite ruelle, Ryo tombe sur un yakusa et le braque. Planquée derrière une poubelle, Sayo observe la scène, complètement stupéfaite. Mais Ryo décide de ne pas l’abattre et finit par laisser partir la petite frappe. Le lendemain matin, Sayo refuse de sortir de sa chambre, prétextant ne pas se sentir bien. Ryo, qui savait que Sayo le suivait, explique à Xiang-Ying et Satomi ce dont elle a été témoin la veille. Aussitôt, les deux femmes se mettent à le réprimander pour son attitude complètement irraisonnée. De son côté, Sayo tente de mettre au clair tous les indices qu’elle a pu recueillir sur les membres de cette famille plutôt louche. Elle en arrive à la conclusion qu’il s’agit d’agents secrets travaillant pour le gouvernement, ce qui expliquerait pourquoi son père n’a pu épouser sa mère à l’époque. Pour confirmer cette hypothèse, Sayo décide alors de soutirer des informations auprès de Xiang-Ying…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au fil des volumes, Angel Heart commençait à s’essouffler, le côté mélo occupant de plus en en plus de place. L’intrigue piétinait un peu et on ne voyait plus trop à quoi servaient les dernières missions de City Hunter. Mais les premiers pas de Xiang-Ying en solo redonnent un deuxième souffle à la série même s’il est un peu dommage qu’elle intègre une école sans revêtir d’uniforme (n’est-ce pas messieurs ?). L’action est toujours aussi présente avec bastons et armes à feu mais l’humour s’est un peu dégradé. Côté dessins, le seul reproche que l’on pourrait faire à l’auteur est que le visage des différentes femmes se ressemble énormément, à la coupe de cheveux près. Mais pour le reste, rien à redire : les décors sont très fournis, très détaillés et très tramés, la moindre ombre étant prise en compte. Les postures et les expressions des personnages sont criantes de réalisme et les plans choisis, très dynamiques dans l’action et disposant de cadrages millimétrés, ne font qu’accentuer encore les effets. Ce volume relance l’intrigue et on espère que la suite en sera à la hauteur.