L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
En discutant avec Shuji, Xiang-Ying découvre que le dealer s’est fait passer pour le jeune homme en imitant son écriture. Plutôt que d’aller interroger tous les élèves de l’école du garçon, la jeune femme décide alors de répondre au courrier du mystérieux correspondant. Le soir suivant, elle dépose donc une enveloppe dans le bureau et interdit à ses trois camarades de faire quoi que ce soit. Mais, une fois Xiang-Ying rentrée chez elle, les trois comparses décident de n’en faire qu’à leur tête et arrivent même à convaincre Shuji de se joindre à eux. Chacun se planque dans un endroit différent de l’école et ils communiquent via des talkies-walkies. Aux alentours d’une heure du matin, seul Shuji n’a pas cédé au sommeil lorsqu’arrive un homme dans la salle de classe. Ce dernier récupère l’enveloppe déposée plus tôt par Xiang-Ying et, sans même réfléchir à ce qu’il faisait, Shuji surgit hors du bureau sous lequel il était caché. Il se retrouve alors nez à nez avec le gardien de l’école et lui demande lui rendre la lettre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce nouveau volume, l’enquête de Xiang-Ying en solo se poursuit et Ryo ne fait qu’office de figuration. L’action est rendez-vous puisque la jeune femme va affronter un tueur à gages très fort, donnant lieu à des combats armés (pistolets, couteaux…) et à mains nues, ainsi qu’une organisation qui vend de la drogue. Si le rythme est soutenu et l’histoire bien ficelée, on regrette néanmoins les passages un peu mièvres où Kaori apparaît et les « papa Ryo » de Xiang-Ying. L’auteur tente aussi de renouveler son humour avec quelques jeux de mots mais ceux-ci nous laissent de marbre, la traduction y étant peut-être pour quelque chose. Graphiquement, la qualité est très bonne malgré certains visages féminins un peu trop identiques. Les personnages ont des visages très réalistes et expressifs, et les cases sont fournies, que ce soit avec des décors soignés ou des lignes dynamiques. Quant aux jeux d’ombres et lumières, ils sont eux aussi très réussis. Malgré quelques petits défauts, ce volume reste donc fort intéressant et on attend la suite avec hâte.