L'histoire de la série :
Kaori, la partenaire de Ryo Saeba avec qui elle forme City Hunter, est renversée par une voiture et décède suite à cet accident. Au même moment, une jeune femme se suicide : il s'agit de la redoutable tueuse Glass Heart, de son vrai nom Xiang-Ying, qui ne supporte plus sa vie. Mais l'organisation pour laquelle elle travaille ne compte pas la laisser mourir en paix. L'ambulance contenant le corps de Kaori est alors victime d'un braquage et le coeur de la femme est ainsi transplanté dans le corps de Glass Heart. Au bout d'un an de coma, la tueuse se réveille et décide de partir à Tokyo retrouver celui qui hantait ses rêves : Ryo Saeba, alias City Hunter.
L'histoire :
Depuis quelques temps, Xiang-Ying ne parle plus que de la danse et, même si la demoiselle semble plus heureuse, Xin-Hong ne peut s’empêcher d’éprouver une pointe de jalousie et d’amertume. Le groupe est en train de s’échauffer lorsque l’un des membres de la troupe demande à Xiang-Ying de lui montrer des katas. La capoeira s’effectuant souvent en duo, la jeune femme décide de faire une démonstration à deux. Mais les danseurs ne se sentent pas à la hauteur et Xiang-Ying somme Xin-Hong de le faire avec elle. Ce dernier suivait en fait la jeune femme et s’était caché derrière un buisson. Il sort alors de sa cachette et les deux jeunes gens se mettent à effectuer un combat. Seulement, leurs mouvements sont tellement rapides que les danseurs ont du mal à suivre leurs gestes des yeux. La démonstration est soudain interrompue par l’irruption de yakuzas qui commencent à frapper et racketter le groupe de danseurs. Heureusement, Xiang-Ying et Xin-Hong font usage de la force pour faire fuir les agresseurs. Impressionnés, les danseurs demandent alors à Xin-Hong d’intégrer la troupe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme beaucoup de volume de cette série, une enquête occupe quasiment tout le volume et, au final, l’histoire ne progresse pas. En effet, une membre de la troupe de danse a un sombre passé qui finit par la rattraper et City Hunter va venir à sa rescousse. Le récit est rythmé et l’intrigue bien menée, même si des passages un peu mièvres viennent ponctuer l’ensemble, et la lecture s’avère agréable. En revanche, il faut attendre le tout dernier chapitre pour apercevoir un début d’avancement avec le passé d’Umibozu qui remonte à la surface et une éventuelle future histoire d’amour. Par ailleurs, la qualité des graphismes est vraiment très appréciable : les personnages sont absolument réalistes, le tramage est maîtrisé, et les décors sont aussi nombreux que fournis. De plus, quelques pages ont un découpage intéressant, notamment lors de la représentation de la troupe au Budokan. Une fois de plus, les choses stagnent mais on passe quand même un bon moment, la suite s’annonçant riche en révélations.