L'histoire :
Sakura, 16 ans, craque pour les garçons sérieux et calmes. C’est ce qui explique qu’elle ait flashé sur Ryûnosuke Fuji. Toutes ses copines lui disent qu’elle a mauvais goût mais la jeune fille n’en démord pas. En se baladant dans les couloirs, elle tombe sur un professeur qui l’emmène de force dans la salle des archives pour faire du classement. Mais la demoiselle trouve de quoi se réconforter dans son malheur : il y déjà Fuji dans la salle et ils sont seuls. Les deux lycéens travaillent en silence, Sakura n’osant aborder Fuji, lorsque la demoiselle aperçoit un manga dans le sac du garçon. Il s’agit d’un titre de son auteur préféré et elle se réjouit de savoir qu’elle n’est pas la seule à apprécier son style. Fuji la regarde d’un air impassible et, sentant qu’elle passe pour une idiote, Sakura décide de se remettre au travail. Mais la jeune fille renverse plein de feuilles par terre et Fuji l’aide à ramasser le tas. Sakura se confond en excuses et c’est alors que Fuji se met à rigoler. La jeune fille est complètement abasourdie et finit de tomber sous le charme de Fuji qui la laisse seule pour aller rendre la clé de la salle au professeur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le synopsis de base est très simple : une lycéenne est amoureuse d’un de ses camarades et, sous des apparences de petit élève modèle, ce dernier travaille comme hôte après les cours. Le secret du jeune homme est rapidement découvert et l’on assiste ensuite à une redondance des situations : Fuji semble gentil et sérieux et, l’instant d’après, il change d’avis. Le début de l’histoire est donc vite ennuyeux et ressemble énormément à celui de Playboy Café (chez Soleil). Heureusement, l’intrigue se relance lorsqu’un brusque retournement de situation vient changer complètement la donne, sans oublier l’inévitable arrivée d’un rival. Graphiquement, le style est agréable et présente un découpage régulièrement intéressant. Comme dans la plupart des shôjos, les personnages sont très expressifs, et les décors sont très souvent absents et remplacés par du tramage de fond. La lecture de ce premier volume est sympathique et, même si la narration laisse un peu désirer, l’on garde tout de même l’espoir que le deuxième tome corrigera ces défauts.