L'histoire :
Asuka a trouvé une carte de club d’hôte dans le portefeuille de Shirai mais refuse d’admettre l’idée même que son petit ami puisse en être un employé. Elle repense alors à ce que Sakura lui avait dit à l’époque et se met à espérer que tout cela est faux. Elle aperçoit ensuite Shirai assis seul sur un banc et se dirige vers lui en cachant la carte dans sa poche. Sakura et Fuji ne sont toujours pas rentrés et le jeune homme se sent coupable. C’est alors que les deux absents arrivent, Sakura étant portée par Fuji. Shirai essaye de leur parler mais Fuji lui lance un regard noir avant d’amener sa copine au centre de soins sans décrocher un mot. Un peu plus tard, Sakura se réveille dans sa chambre et est émue de trouver Fuji endormi à son chevet. Lorsqu’il sort de son sommeil, Sakura le remercie de lui avoir sauvée la vie. Après cela, Fuji croise Shirai dans un couloir du chalet et décide de mettre les choses au claire avec lui. Cependant, Asuka surprend leur conversation et apprend alors la vérité sur Shirai...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux héros, Sakura et Fuji, sont mis à l’écart dans ce volume qui fait la part belle à la relation entre Asuka et Shirai. En effet, malgré que la demoiselle ait découvert la véritable personnalité du jeune homme et que celui-ci la rejette, Asuka continue de s’accrocher et sombre dans le désespoir. Certaines réactions sont un peu exagérées mais, dans l’ensemble, les sentiments sont justes et crédibles. En revanche, dès que l’on retrouve Sakura et Fuji à la fin du volume, on tombe dans l’exagération, voire le ridicule, avec l’arrivée mouvementée des parents du jeune homme. Quant aux graphismes, ceux-ci sont fidèles à leurs qualités et défauts habituels : découpage dynamique et intéressant, personnages expressifs et habillés à la mode (avec de temps en temps des problèmes de silhouette), tramage abondant qui ternit parfois les planches, décors minimalistes… Sans se montrer extraordinaire, la lecture s’avère sympathique et on espère que la suite le sera tout autant.